Cancer de la prostate : stabilisation par un traitement métabolique – report de la prostatectomie

Cancer de la prostate : stabilisation par un traitement métabolique – report de la prostatectomie

Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

Bonjour, je profite de ce site pour faire part de mon cheminement et de mes choix face au cancer de la prostate.

J’ai découvert ma maladie en décembre 2014, un adénocarcinome de la prostate.

Passé le cap de la douche froide, il a fallu entamer des démarches.

Comme beaucoup, je suis allé voir un urologue et très vite, il m’a proposé une prostatectomie, l’ablation de la prostate.

Étant cavalier professionnel, je me voyais mal poursuivre mon métier avec des fuites urinaires et la perspective de l’impuissance à 48 ans, ne me tentait pas non plus.

La perspicacité de mon épouse, m’a permis de découvrir le Dr Schwartz et surtout, son approche différente des autres praticiens. Très rapidement, j’ai pris contact avec lui et les perspectives qu’il m’a proposées, m’ont rapidement convaincu.

Depuis 4 ans et demi, je suis ses prescriptions médicales qui sont à base de Metformine, Acide Alpha Lipoïque et Hydroxycitrate.

Mon PSA a fluctué à la hausse et à la baisse, en restant jusqu’à ce jour entre 3,45 et 5,40.

Je peux continuer à exercer mon métier, avoir une vie d’homme normal et des projets plein la tête.

J’espère que mon témoignage pourra aider certains à se rassurer sur cette approche thérapeutique et à trouver leur voie face à cette maladie.

5,40 le 03/19
4,64 le 12/18
4,39 le 08/18
4,85 le 03/18
4,40 le 11/17
4,09 le 11/16
5,40 le 10/16
3,50 le 06/16
4,31 le 12/15
3,67 le 09/15
4,32 le 05/15
4,36 le 03/15
3,45 le 09/14
4,83 le 06/14

Traitement

  • Metformine 850mg 2xjour
  • Hydroxy citrate 500mg 3xjour
  • Acide alpha lipoïque 600mg 2xjour

Bruno

Témoignage : stabilisation d’un cancer métastatique par le régime cétogène entrecoupé de périodes de jeune

Témoignage : stabilisation d’un cancer métastatique par le régime cétogène entrecoupé de périodes de jeune

Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

J’ai 52 ans, 2 grands enfants adultes, dont mon aînée avec un chromosome 21 de plus que nous ; je suis divorcée, je travaille à temps plein et je suis une surfeuse passionnée.

Depuis 2007 (à 40 ans) j’ai un cancer du sein qui, tous les 2 ans quasiment, évoluait en métastases : les ovaires (que l’on m’a enlevés l’un après l’autre), les os de la colonne et des côtes, puis le foie et un poumon (très peu touché). Avec son chapelet de chirurgie, de chimios, et de radiothérapie. …

D’un naturel optimiste avec une forte confiance dans la vie, je me bats depuis le début, en profitant un max de la vie.

J’ai un super oncologue et notre team fonctionne bien. Mais il est assez conventionnel malgré tout. 

Alors voilà, j’ai avancé par moi-même et voici mon parcours.

Pour m’aider je me suis mise à travailler mes énergies en me formant au Reiki. Je suis devenue Maître et je continue de travailler le magnétisme spirituel. C’est plus un mode de vie, qui avec le yoga (que je pratique depuis 2 ans), me fait travailler à tous les niveaux ; cela me conforte dans ma sérénité et m’aide à soulager les douleurs (des métastases osseuses). Le Reiki est une aide pour se guérir soi-même, car toute maladie physique ou psychique puise son origine bien plus profondément que notre matière. Pour moi c’est une façon de vivre qui permet un équilibre avec soi-même et aussi avec l’univers. Ce n’est pas juste un soin, mais un véritable travail sur soi -même en lien avec le nécessaire lâcher-prise et la pleine conscience. Et nos cellules, nos mitochondries en bénéficient pleinement, elles sentent bien qu’on les aime.

Ma formation scientifique (ingénieur et docteur en chimie-physique) m’a poussée à rechercher ce qui pourrait me permettre de vivre plus longtemps, de ralentir la croissance du crabus, en plus de mon travail spirituel.

Après lecture de quelques articles et livres (dont plusieurs articles du Dr Laurent Schwartz), je décide il y a 3 ans d’arrêter complètement de consommer des glucides sous toutes ses formes : sucre ajouté, féculents…. les cellules cancéreuses se nourrissent au sucre….alors qu’elles meurent de faim !!

Je me mets au ‘very low carb’, avec des périodes de jeûne.

Et depuis près de 2 ans je suis passée à  l’alimentation cétogène : mon carburant est le bon gras (huile de coco/d’olive, avocats et beurre, charcuterie, poisson gras…) et toujours sans glucide.

En moyenne par jour je consomme 75-80% de lipides, 2% de carbohydrate, et 13-18% de protéines. Ce sont les macros qui me conviennent.

Afin d’équilibrer mon corps, je me supplémente en sel (4 à 8 g en comprimé NaCl par jour suivant mes activités physiques et la chaleur). Tous les matins je prends du magnésium bisglycinate (3 comprimés). L’automne et l’hiver je prends de la vitamine D3 (forme huileuse) et je fais de la luminothérapie en prenant mon p’tit déjeuner.

Et comme notre microbiote est un des maîtres du jeu, j ‘en prends grand soin depuis le début de mon passage à l’alimentation cétogène : j’ai arrêté le café, le thé, les aliments qui déstabilisaient mon microbiote (après tests/essais, car on est tous différent), et surtout tous les matins je prends minimum 2 grosses cuillères à soupe de cidre Bio dans un verre d’eau.

Depuis 20 mois je suis en hypoglycémie constante, et mes cellules fonctionnent aux cétones…Et tant pis pour mes métastases…ah ah…

(Je contrôle, dans mon sang, ma glycémie tous les matins et ma cétonémie une fois/ semaine).

Je suis passée d’un système catabolique à un système anabolique, et j’ai la super pêche.

Pour l’instant je ne prends pas de traitement métabolique, mais je me dis que si mon cancer évolue, je prendrai un mixte (Acide Lipoïque / L’Hydroxicitrate / Bleu de méthylène). J’avoue que je ne le fais pas car c’est un peu cher pour moi. Et les bandes pour mon lecteur sanguin de glycémie et de cétonémie me coûtent assez cher aussi (rien n’est remboursé …).

Cela fait maintenant 2 ans que j’ai stoppé la chimio, car mon dernier protocole me brûlait aussi bien les bonnes et les mauvaises cellules, …, plus des allergies carabinées….

Je suis très bien suivie, et tous les 4-6 mois j’ai un contrôle au Tepscan. Et cela semble fonctionner : crabus n’avance plus … youpie ;-). Mon oncologue ne comprend pas pourquoi ‘cela’ ne revient pas. Il ne croit pas aux bienfaits de l’alimentation cétogène…, pas encore ;-)).

Mon cancer du sein, stade IV n’évolue plus et mes métastases sont stabilisées (rachis, foie, poumon). Je travaille à temps plein et je vie très normalement avec une pêche énorme. Mon hobby c’est le surf et tous les WE, si la houle est là, je vais à l’eau. 

Aussi je suis abonnée à quelques chaines très intéressantes telles que ‘Law Carb Down Under’ et ‘Virta Health’, que je recommande, tout comme le site http://dr-laurentschwartz.com

Si mon témoignage peut aider, alors n’hésitez pas à faire passer….

Encore bravo et Merci à vous Laurent Schwartz, et vivement que la recherche avance.

Moi je continue avec plaisir cette vie (que j’adore), et surtout je me dis chaque année que c’est génial, encore une belle de passée…à surfer ;-).

Nathalie Leroux

http://surflavie.blogspot.com/

 

Témoignage: activité de la vitamine C à très fortes doses

Témoignage: activité de la vitamine C à très fortes doses

Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

Le 3 février 2017, j’ai 44 ans, lorsque l’on me diagnostique une leucémie aigüe lymphoblastique B suite à une ponction de moelle osseuse.

Cette maladie se caractérise par la présence, dans la moelle, de cellules blastiques, les blastes. Ce sont des cellules jeunes qui, au lieu de grandir et se différencier en globules rouges, blancs et plaquettes, restent jeunes, se clonent, et envahissent la moelle.

Dans mon cas, cette première ponction de moelle osseuse met en évidence un envahissement de blastes de 83 %. Cela se traduit dans mon sang par une baisse des globules rouges et blancs et par la présence de blastes également : 5 % à cette première analyse.

Le traitement qui m’est prescrit est un mois de chimiothérapie en chambre stérile à l’hôpital. Doivent suivre plusieurs autres périodes de chimio et peut-être au bout, une greffe de moelle osseuse.

Malgré « l’urgence thérapeutique » énoncée par les médecins, et n’ayant aucun symptôme et aucune fatigue, je décide d’attendre un peu et de chercher d’abord du côté des médecines alternatives. Ce choix n’est pas simple, car il me faut aller au-delà de ce que me disent les médecins, à savoir que ma maladie est mortelle à court terme si je ne suis pas le traitement proposé.

Mon état d’esprit à ce moment là est de croire que toute maladie vient d’un dysfonctionnement du corps lié à un déséquilibre et que c’est à moi de lui donner toutes les chances de pouvoir à nouveau fonctionner normalement. Et cela par un nettoyage en profondeur, et aussi en apportant des produits naturels, qui peuvent aider au rétablissement de cet équilibre subtil et parfait propre à tout corps humain.

Pendant 1 an…

J’adopte une alimentation sans sucre ajouté, très pauvre en glucides, très riche en légumes et fruits cuits et crus, par le biais des jus de légumes notamment, et limitée en protéines et laitages.

 Je prends les produits Beljanski : 5 gellules de Pao Perreira par jour et 2 Reald Build par semaine.

Je fais différentes autres cures de compléments alimentaires, une vingtaine au total, (Astragale, spiruline, klamat, Quinton isotonic, Glutathion, Sélénium, Reishi, MMS, Queue de cerise et Chardon Marie, Propolis rouge, Bromelaïne et Papaïne, Artémisinine, curcumine, huiles essentielles.)

J’utilise aussi quotidiennement le bol d’air Jacquier.

Malgré les prévisions médicales alarmistes sur les risques d’infections liés à la baisse de mes défenses immunitaires, je traverse une infection dentaire et la coqueluche sans incident.

Mes taux de globules rouges et blancs, bien qu’en dessous des normes, restent à peu près stables. Pour être exact ils baissent, mais assez lentement pour me permettre d’avoir une vie tout à fait normale pendant 1 an. Mes plaquettes en revanche sont bonnes depuis le départ. Mes taux de blastes dans le sang varient de 1 à 14 % selon les analyses.

En février 2018 je découvre un autre traitement : la vitamine C à haute dose. Actuellement la dose journalière recommandée par les autorités de santé est de 0.1g.

Pour mon traitement à haute dose je monte jusqu’à 8g par jour par voie orale, pendant 4 mois.

Je bénéficie également de perfusions par voie intraveineuse : 2 X 50g par semaine, pendant 2 mois. Les jours sans perfusion je continue à prendre les 8g par voie orale, soit un total de 140g de vitamine C par semaine. (200 fois plus que la dose recommandée)

Je continue les produits Beljanski en même temps, ainsi que d’autres nouveaux compléments et j’adopte un régime cétogène pendant environ 2 mois.

Alors que je n’avais eu jusqu’à présent aucun signe de maladie, 2 mois après avoir commencé la vitamine C, j’ai des périodes de fièvre importantes, qui s’étalent sur 1 mois et demi, sans la présence d’aucun germe pathogène. Je laisse la fièvre agir de façon naturelle. Car je pense que cela peut être bénéfique, une lutte du corps contre la maladie.

A la suite de cela mes globules rouges se mettent à chuter, mes blastes dans le sang atteignent le taux de 21% et je m’affaiblis considérablement. Jusque là je n’avais pas souhaité me faire suivre en milieu hospitalier, mais à ce moment-là mon état de faiblesse me pousse à contacter le CHU de Nantes afin d’entreprendre la chimiothérapie.

C’est difficile pour moi car j’ai mis beaucoup d’espoir dans tout ce que j’ai entrepris et là je dois me résoudre à l’évidence : je n’ai plus le choix.

On me fait immédiatement une nouvelle ponction de moelle osseuse et une analyse de sang.

Ma numération sanguine est mauvaise : dès le lendemain, j’ai besoin d’une transfusion de globules rouges et je démarre un traitement à la cortisone qui doit précéder la chimio.

Comme le service ne dispose pas de place en chambre stérile immédiatement je dois retourner chez moi quelques jours. Avant de repartir je demande les résultats de ma ponction, et là, contre toute attente, mon taux de blastes qui était de 83% en février 2017 est descendu à 31% !

Je refuse donc à nouveau la chimiothérapie qui m’est proposée car je pense que c’est peut-être la fièvre, et en amont la vitamine C qui ont participé à la destruction des blastes. Je n’ai bien sûr aucune certitude mais, une fois encore, je veux me laisser le temps de voir comment cela va évoluer.

Je continue la vitamine C, les produits Beljanski et la cortisone. (Au total ma prise de cortisone durera 1 mois et demi).

À partir de là, je commence à me sentir de mieux en mieux et mes analyses sanguines s’améliorent de semaine en semaine.

Le 15 juin 2018, je n’ai plus de blastes dans le sang et le 12 juillet, toutes mes analyses sanguines sont revenues dans la norme, c’est-à-dire qu’il n’y a plus aucune trace visible de leucémie dans mon sang. Le 10 septembre les médecins me disent que je suis en rémission !

Aujourd’hui, le 17 avril 2019, soit plus de 2 ans après le diagnostic, je vais très bien. Ma dernière analyse date du 12 avril dernier. Seuls les leucocytes sont à un taux légèrement inférieur à la norme (3,58 giga/L pour une norme minimum de 3,9 giga/L). Tous les autres marqueurs sont dans la norme.

Jusqu’à quand ? Suis-je simplement en rémission pour un temps ou totalement guérie ? Nul ne peut le dire aujourd’hui. Quoiqu’il en soit je voudrais ajouter qu’au-delà des effets thérapeutiques de la vitamine C, de mon régime alimentaire et des autres compléments que j’ai pris, j’ai également cherché à comprendre le pourquoi de la maladie d’un point de vue psychologique. Grâce à la psycho-généalogie, j’ai pris conscience et me suis libérée de certains blocages que j’avais, en lien avec mon héritage familial. J’ai également pratiqué la méditation, la danse, la prière, etc., afin de m’affranchir de ce qui pouvait faire obstacle, en moi, à la circulation de la force de vie qui parcours l’univers et tous les êtres vivants qui la composent.

 Pour conclure je dirais que cette expérience a renforcé la confiance que j’avais déjà dans mon corps et dans la nature dont il fait partie. Elle m’a appris à le respecter encore d’avantage.

Elle m’a rappelé aussi que, face à la médecine et à ses certitudes, il ne faut surtout pas oublier de réfléchir par soi-même.

Céline Briaud

 

PS : L’utilisation de la vitamine C par voie intraveineuse est aujourd’hui en France très compliquée, car peu de médecins sont prêts à la prescrire. Et les pharmacies françaises ne la distribuent pas. De plus, elle ne peut être administrée que par une voie centrale, par l’intermédiaire d’une chambre implantable ou d’un Picc Line. Mais une autre alternative existe et est également très efficace : L’instillation de vitamine C par voie anale.

Témoignage de Florence Rostein

Témoignage de Florence Rostein

Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

26 mois après la découverte d’un cancer du poumon et 18 mois après la découverte d’une métastase au cervelet, mon conjoint va bien.
Lorsqu’en février 2017 on diagnostique une masse au poumon droit de mon conjoint, le mot cancer est avancé. Après un scan thoracique, le doute n’est plus permis, adénocarcinome pléomorphe broncho-pulmonaire de 4,5 cm.
Nous sommes tétanisés. Mon conjoint ayant, par ailleurs, un [tipso tip= »L’emphysème est une des composantes de la bronchopneumopathie chronique obstructive à côté de l’atteinte bronchique, vasculaire et systémique. La pathogenèse fait intervenir un processus inflammatoire (macrophages, neutrophiles et lymphocytes), mais également un déséquilibre entre les protéases-antiprotéases et le stress oxydatif (formation de radicaux libres). Sur le plan thérapeutique ces voies physiopathologiques conduisent à la recherche et à l’utilisation progressive d’anti-oxydants ou, au stade expérimental, d’antiprotéases (inhibiteurs des sérine-protéases, cystéine-protéases et métalloprotéinases). Pour atteindre le lobule secondaire, site de l’emphysème, les traitements futurs inhalés devront comporter des particules de diamètre comparable à celles de la fumée du tabac et se distribuer de façon homogène dans le poumon affecté. »]emphysème [/tipso]pan lobulaire sur déficit en [tipso tip= » Définition Le déficit en alpha-1 antitrypsine (DAAT) est une maladie génétique qui se manifeste par un emphysème pulmonaire, une cirrhose et, plus rarement, par une panniculite. Le DAAT est caractérisé par des taux sériques diminués d’alpha 1-antitrypsine (AAT), l’inhibiteur des protéases (IP) le plus abondant dans le sérum humain. »]alpha 1 Antitrypsine[/tipso]; la chirurgie est très risquée.
Elle sera rendue possible à la suite d’un mois de kinésithérapie respiratoire.
Il subit donc une lobectomie du lobe supérieur droit en mai 2017. 
Il sera préconisé ensuite par le pneumologue une chimiothérapie adjuvante. Il sera mis sous protocole cisplatine-navelbine. Je ne suis pas pour, pour des raisons qui m’appartiennent, mon conjoint lui, accepte. 
Entre temps il part dans un établissement de soins de suites où, comme il a maigri, on lui donne du fortimel, un complément protéiné qui a un défaut majeur, il est bourré de glucides.
Je manifeste ma désapprobation, il en prendra quand même, beaucoup trop à mon goût.

En juin 2017, il rentrera de nouveau à l’hôpital pour subir la chimiothérapie.
Il ne fera qu’une séance de cisplatine qui sera très mal supportée.  Il décide alors de ne plus suivre le protocole.
Il se remet bien, nous partons en vacances sereins.
De mon côté, j’avais lu de nombreuses études sur le cannabidiol (CBD) avec effets notoires sur les patients atteints de BPCO
En juillet, il commence donc à en prendre, à raison de 2 gouttes par jour et augmente les doses jusqu’à 10 par jour (5 matin, 5 soir) dans le cadre de son emphysème, c’est cette posologie qui lui conviendra le mieux (moins, il recommencera à avoir des difficultés respiratoires).
Il aura très vite une nette amélioration de sa capacité respiratoire, sans effet secondaire alors que les bronchodilatateurs prescrits lui causaient des douleurs articulaires invalidantes.

Début septembre 2017, il reprend le travail en mi-temps thérapeutique, il va bien.
Fin septembre, pour contrôle, un scan cérébral et thoraco-abdomino-pelvien est pratiqué. Le résultat est sans appel, le cancer a métastasé au cervelet pas très loin, du tronc cérébral.
Le pneumologue l’invite à entreprendre une nouvelle chimiothérapie, carboplatine-taxol ainsi qu’une radiothérapie stéréotaxique.
Pour lui son espérance de vie est minime, tout au plus quelques petits mois, il faut agir vite. Il lui annonce également qu’il risque des crises d’épilepsie et qu’il risque de devoir cesser de travailler.
Mon conjoint anéanti n’est plus en mesure de réfléchir. 
Je refuse la chimiothérapie car selon mes recherches, elle n’est pas appropriée pour une métastase au cervelet ne passant pas la barrière hémato-encéphalique.
Par ailleurs, le souvenir des conséquences de la séance de cisplatine faite en juin, parachevait ma position.
Nous consultons un neurologue dans un autre hôpital qui confirme mes présomptions et nous oriente vers un radiothérapeute.

Octobre 2017, une IRM cérébrale est pratiquée dont la conclusion est : lésion unique cérébelleuse gauche de 15mm d’allure secondaire. 
Rdv pour la radiothérapie, le médecin décide de 3 séances de radiothérapie stéréotaxique par Cyberknife, 3 séances de 9 Gy. Il le met sous cortisone. 
Je me lance dans la lecture du livre du Dr SCHWARTZ (Cancer : un traitement simple et non toxique) et décide de faire suivre à mon conjoint, dans les plus brefs délais, son traitement métabolique (R lipoate et l’hydroxycitrate de calcium). 
Le Dr SCHWARTZ que j’ai la chance d’avoir en ligne me confirme l’urgence de la mise en place du traitement, ne cachant pas la gravité du cas.
Je lis et relis son livre, certaine que de nombreuses clés sont à l’intérieur.
J ‘adapte son alimentation, je sais que je dois lui couper les glucides, je m’approche du régime cétogène. 
Il suit bien son traitement métabolique, sans aucun effet secondaire. 
Il prend également de la curcumine et de la bromelaïne car il a un œdème cérébral important, en remplacement de la cortisone, car je me souviens d’une phrase du Dr SCHWARTZ, dans son livre.

Mi-novembre 2017, début des 3 séances de radiothérapie, c’est violent, il les vivra très mal, les suites seront ponctuées de nombreux vertiges, nausées, vomissements et troubles divers. 
Il dort énormément, au réveil il ne supporte plus rien, il ne s’alimente presque plus, je suis très inquiète car il ne parvient plus à suivre le traitement métabolique, il vomit pratiquement tout. Il n’arrivera à prendre que le CBD sur ces 10 jours d’enfer.
5 jours plus tard, il reprend le traitement métabolique et le CBD, je lui rajoute de la vitamine C liposomale. Il retourne au travail.
Je ne me doute pas à cet instant que mon erreur lui sera fatale, j’ai omis de lui faire reprendre la curcumine et la bromélaïne pour l’œdème.

Mi-décembre 2017 surviennent des fourmillements et des engourdissements à sa main droite, très vite il perd la motricité de son avant-bras puis de son bras entier avec atteinte du plexus brachial. 
Une IRM cérébrale de contrôle précoce est réalisée car suspicion d’autres métastases ou d’un échec de la radiothérapie. 
L’IRM montrera une réduction de moitié de la métastase mais surtout un œdème cérébral très important. 
Je percute et me rends compte de mon erreur, je suis anéantie.
Le parcours avec les médecins étant compliqué, nous prenons rendez-vous avec notre médecin traitant qui travaille aussi avec de l’homéopathie. J’espère une écoute bienveillante. Je lui expose le problème et décide de tenter avec son accord, (malgré quelques réserves), une approche différente pour réduire l’œdème : lui faire reprendre de la curcumine et de la bromélaïne mais à une dose beaucoup plus élevée en lieu et place de la cortisone qu’il ne prendra que quelques jours, le temps de recevoir ces deux molécules.
Je continue mes recherches sur le CBD, de nombreux témoignages attestent de la non-prolifération métastatique chez les patients qui en prennent, je suis ravie de cette découverte.

Début janvier 2018, visite de contrôle à l’hôpital avec son chirurgien qui demande la réalisation, en urgence, d’un scanner du plexus brachial. Celui-ci mettra en évidence une atteinte de la gaine centrale des nerfs. 
Son chirurgien le fait hospitaliser en neurologie pour subir des examens.
Seront réalisés : une ponction lombaire, un EMG, des prises de sang diverses.
Les médecins annoncent une récidive du cancer sur les tissus mous, je réfute leurs allégations. Pas de petscan pour corroborer leurs dires.
Il continue de prendre, lors de son hospitalisation, le traitement métabolique, le CBD, la curcumine, la bromélaïne et la vitamine C. Je lui prépare un maximum de repas, afin d’éviter les méfaits de la nourriture hospitalière.
On lui propose, de nouveau, une chimiothérapie que je refuse encore. Il sort et reprend le travail, toujours en mi-temps thérapeutique. Il a de nouveau des sensations dans ses mains.

Février 2018, le Pet scan réalisé confirmera que le cancer ne progresse pas. Il ressent à présent des sensations dans son avant-bras. Je le sais sur la bonne voie. Il continue bien évidement son traitement métabolique, son CBD, sa curcumine et bromélaïne à doses toujours élevées et la vitamine C liposomale. Nous rajoutons de l’huile essentielle de Boswellia Serrata, qui permet l’oxygénation des cellules (sous la plante des pieds avec une huile végétale) Les effets sont bien là, la motricité revient petit à petit.

Mars 2018, IRM cérébrale de contrôle qui ne montre pas de progression significative de la métastase par rapport à l’IRM d’octobre. Il retrouve l’usage de son bras néanmoins avec une faiblesse musculaire, des douleurs cervicales et au niveau de la veine jugulaire, là où se trouve la chambre à cathéter implantable (port à cath) qui est toujours en place.

Mai 2018, il diminue les doses de bromélaïne et curcumine. La motricité de son bras étant bien revenue.

Juin 2018 je lui fais retirer la chambre implantable puisque totalement inutile, la chimiothérapie n’étant pas envisageable quoiqu’il advienne. Son retrait lui atténuera significativement les douleurs et améliorera complètement la motricité de son bras.
Il reprend le travail à plein temps et la vie suit son cours.

Mars 2019 il va bien, même très bien, pour quelqu’un à qui en septembre 2017 on annonçait une espérance de vie restreinte, sur quelques petits mois.
Il suit son traitement métabolique, le CBD, la curcumine et la bromélaïne, la vitamine C.
Il ne souhaite pas pratiquer d’autres examens, cela le stresse. Il s’estime en bonne santé. Je ne le dissuade pas, tous ces produits de contraste qu’on lui injecte, m’inquiètent. 
Parfois, il s’autorise un écart alimentaire, rien que pour le plaisir de se sentir bien vivant.

2 avril 2019, je rencontre le Dr Schwartz à l’issue de l’émission du forum Changer d’Ère
Je le remercie vivement pour son implication, ses recherches, son livre et le nouveau : « La fin des maladies ?». 
Je lui fais part de notre histoire, je n’avais pas repris contact avec lui depuis notre conversation téléphonique de 2017. 
Il est vrai que je voulais avoir un certain recul pour lui en parler. Il me demande si j’accepterais de témoigner.
Voici ce témoignage. 
Si nous avons témoigné notre reconnaissance au chirurgien pour avoir osé tenter l’impensable en réalisant une opération risquée, nous devons encore plus au Dr SCHWARTZ, le fait qu’il soit toujours en vie et je me devais également de lui témoigner toute notre gratitude.

PS Une analyse de la littérature (cf. référence sous-jacente) suggère que le CBD puisse avoir un mode d’action proche du bleu de méthylène : Il diminue la captation de glucose et relance l’activité mitochondriale. C’est dire l’importance des informations fournies par les malades (Dr Laurent Schwartz)

Références:
Sun SHu FWu JZhang S
Redox Biol. 2017 Apr; 11:577-585. doi: 10.1016/j.redox.2016.12.029. Epub 2016 Dec 31.  

Témoignage de Christophe Quancard : Le régime cétogène contre le Glioblastome

Témoignage de Christophe Quancard : Le régime cétogène contre le Glioblastome

 

Christophe accompagné de son épouse Elizabeth et de sa belle-sœur Clare

Le Glioblastome est la tumeur cérébrale la plus agressive qui existe[1]. Quand le diagnostic de ce cancer de grade IV tombe, c’est généralement le monde qui s’écroule pour celui qui lentend. Aujourdhui nous vous offrons de loptimisme, avec le témoignage exceptionnel de Christophe Quancard qui a mis en place une alimentation cétogène un an après quon lui ait diagnostiqué son Glioblastome en 2011.

EatFat2BeFit : Tout d’abord Christophe, permettez-moi de vous remercier d’avoir accepté d’offrir votre témoignage et votre expérience du combat contre le cancer, que je connais un peu moi-même pour avoir accompagné ma mère durant ses 18 mois de lutte contre un Glioblastome. Cette tumeur est terrible, je suis donc conscient de la très grande valeur de votre expérience du combat contre ce cancer, avec l’aide de l’alimentation cétogène. Commençons par le commencement : Qui êtes-vous Christophe, d’où venez-vous, pouvez-vous nous raconter votre parcours avant ce jour où votre vie a basculé ?

Christophe : J’ai grandi un peu partout en France : Paris, Dijon, Nantes, Annecy et Grenoble. Jeune j’aimais la nature et la natation. Adolescent j’ai commencé à prendre du poids et j’ai perdu contact avec la nature. En tant qu’étudiant mon alimentation s’est détériorée. 

Après mes études à Grenoble je suis parti faire un Master aux États-Unis, imaginant mon retour en France 18 mois plus tard. Après quelques mois, j’ai rencontré un consultant en ressources humaines qui m’a proposé un stage. L’entreprise m’a ensuite pris à plein temps et j’ai commencé ma carrière aux États-Unis.

Aux États-Unis, mon alimentation a continué à se détériorer et j’ai continué de grossir.

EatFat2BeFit : Fin 2011, à quelques jours d’un évènement majeur dans votre vie, vous êtes touché d’une première crise d’épilepsie qui vous mènera à l’hôpital pour les premiers examens. Pouvez-vous nous raconter cette période si contrastée de votre vie où les évènements s’enchaînent ?

Christophe : A la veille du mariage de la meilleure amie de ma fiancée à Cape Cod, j’ai eu une première crise d’épilepsie. Rapidement transféré dans un hôpital à Boston j’ai subi plusieurs jours d’examens de toute sorte. Comme les médecins ne pouvaient pas se prononcer, nous sommes rentrés chez nous à Chicago. Un neurologue m’a dit que j’avais sans doute une tumeur cérébrale. D’après l’oncologue et le neurochirurgien que nous avons rencontrés le jour suivant c’était sans doute une tumeur de bas grade. Notre mariage était prévu 15 jours plus tard et les médecins nous ont conseillé ceci : « mariez-vous et on fera une biopsie juste après ». Malgré les doutes et la peur, nous avons décidé de nous marier.

EatFat2BeFit : Vous avez donc 35 ans au moment du premier diagnostic, qui vous annonce probablement une tumeur cérébrale de bas grade selon les images médicales, puis arrive la biopsie ?

Christophe : A 35 ans juste marié, après la biopsie les médecins m’ont annoncé que j’avais en réalité un glioblastome. Ils m’ont expliqué que la survie moyenne de ce type de cancer était de 15 mois.

EatFat2BeFit : Cette biopsie qui révèle finalement un Glioblastome est un choc, c’est-à-dire qu’une tumeur de bas grade est en fait de haut grade. Comment avez-vous vécu cette annonce ?

Christophe : j’étais bien sûr terrifié, mais je voulais quand même faire tout ce qui était possible.

EatFat2BeFit : À la suite de la biopsie, vous êtes rapidement opéré pour retirer au maximum la tumeur. Cette opération est très délicate, avec pour objectif de retirer le plus possible de tissus cancéreux tout en ne lésant pas les tissus sains. Comment se passe votre opération ?

Christophe : L’opération s’est bien passée, le chirurgien était exceptionnel et après 10 heures au bloc opératoire je me suis réveillé avec l’annonce qu’ils avaient retiré tous les tissus cancéreux visibles. J’étais heureux et plein d’espoir.

EatFat2BeFit : Après cette opération, quels protocoles avez-vous suivis de chimiothérapie ou de radiothérapie ?

Christophe : j’ai suivi le protocole standard pour le glioblastome : d’abord les radiations avec le témozolomide (Temodal), suivies des doses encore plus fortes de témozolomide.  En plus du traitement standard, j’ai reçu un vaccin expérimental (ou un placebo, je ne le saurais jamais).

EatFat2BeFit : Durant toute cette période, quelle était votre alimentation ? Aviez-vous reçu des consignes ou un régime à suivre en parallèle de vos traitements ?

Christophe : Mon alimentation pendant cette période était mauvaise, entre la nourriture de l’hôpital et la restauration rapide. Je n’ai reçu aucun conseil durant cette période. 

EatFat2BeFit : En mars 2012, 4 mois après l’opération l’IRM de contrôle n’apporte pas de bonnes nouvelles, que se passe-t-il ?

Christophe : La tumeur était de retour plus grosse et plus agressive.

EatFat2BeFit : Vous subissez donc une seconde opération chirurgicale ?

Christophe : Oui, une deuxième opération plus difficile que la première. Le chirurgien m’a annoncé qu’il avait réussi à enlever une grande partie de la tumeur, mais qu’il en restait. Il m’a aussi annoncé qu’ils avaient dû couper une partie du cerveau qui contrôle le côté droit de mon champ visuel. J’ai donc perdu 50 % de ma vision à droite. J’ai alors commencé un nouveau protocole expérimental. Je gardais espoir.

EatFat2BeFit : Mais en août 2012, de nouveau l’IRM de contrôle n’est pas bonne ?

Christophe : Non ! la tumeur était de retour. Je commence un troisième protocole expérimental. L’espoir commence à s’amenuiser, mais je garde le courage, en grande partie grâce à ma famille.

EatFat2BeFit : C’est en septembre 2012 que l’on vous informe des bienfaits éventuels du régime cétogène. Racontez-nous qui vous a mis sur cette piste et comment vous avez fait vos premiers pas dans ce régime pauvre en glucides et riche en lipides ?

Christophe : Ma belle-sœur qui venait de commencer son doctorat de sciences de la matière avait fait des recherches pour trouver de nouvelles idées. C’est elle qui a trouvé les articles sur le régime cétogène. Je me suis dit que ça valait le coup d’essayer, après tout rien d’autre n’avait marché. J’étais décidé est très motivé parce que c’était quelque chose que je pouvais faire par moi-même.

EatFat2BeFit : Avec quels outils (livres, sites internet, applications) vous êtes-vous aidé pour comprendre les bons ajustements de l’alimentation cétogène ? Avez-vous utilisé un lecteur de glycémie ou de corps cétoniques ?

Christophe : J’ai trouvé sur Internet quelques documents qui expliquaient comment suivre le régime cétogène. Un petit livre électronique d’un hôpital allemand expliquant comment pratiquer ce régime contre le cancer, ainsi que quelques sites Internet qui existaient à l’époque. L’hôpital John Hopkins avait aussi un site focalisé sur l’épilepsie. J’ai commencé avec ça. À cette époque je ne mesurais pas ma glycémie ni mes corps cétoniques.

EatFat2BeFit : Quels étaient les aliments principaux qui composaient votre diète cétogène à vos débuts ?

Christophe : J’ai d’abord éliminé tout sucre, fruits, légumineuses, céréales, ainsi que tous les produits préparés. Je me suis concentré sur les œufs la viande le poisson et le fromage. Pour contrôler les glucides au maximum, j’ai éliminé tous les légumes, et je ne mangeais même pas de noix.

EatFat2BeFit : Vous êtes-vous aidé du jeûne intermittent ?Christophe : Dès le départ j’ai jeûné tous les jours un minimum de 16 heures. En plus je faisais un jeune de 48 heures tous les 15 jours (24 heures avant et après la chimiothérapie).

EatFat2BeFit : Durant les premiers mois de votre régime cétogène, comment ont réagi vos médecins concernant ce choix que vous avez fait seul ?

Christophe : Mon médecin m’a dit : « écoutez… mangez de la glace et soyeux heureux ». C’était un bon médecin, mais je pense qu’il avait vu tellement de gens souffrir et mourir très vite, surtout dans une situation comme la mienne de récidives répétées du cancer malgré des traitements multiples sans effet, qu’il ne voulait pas augmenter mes souffrances en m’imposant des privations. Après quelques mois il a même émis des doutes sur les effets à long terme du régime cétogène.

EatFat2BeFit : Mois après mois vous perfectionnez votre régime cétogène, en lisant les travaux des pionniers, notamment le Dr Dominic d’Agostino à qui nous devons tant. Qu’avez-vous ajusté avec le temps et l’expérience ?

Christophe : Au fur et à mesure j’ai éliminé tout aliment non bio, je me suis concentrée de plus en plus sur le poisson gras sur les fromages au lait cru venant d’un élevage naturel. J’ai fait la même chose avec la viande et ne mange plus que de la viande issue d’élevage à l’herbe. J’ai commencé à mesurer ma glycémie et mes corps cétoniques régulièrement ce qui m’a permis d’être plus précis dans mon régime. Je continue le jeune intermittent tous les jours 16 à 18 heures ainsi que les jeunes réguliers de 48 heures ou plus, au minimum une fois par mois.

EatFat2BeFit : Vous commencez donc votre régime cétogène en septembre 2012, un peu comme une solution de dernière chance après la croissance très rapide de votre tumeur mesurée par l’IRM du mois d’août 2012. En janvier 2013, c’est-à-dire 4 mois après avoir débuté votre régime cétogène, votre IRM de contrôle indique une tumeur stable. Que s’est-il passé depuis ces 5 années ? Avez-vous essayé de nouveaux traitements en plus du régime cétogène ?

Christophe : Pendant les 12 premiers mois, la tumeur a continué à se réduire jusqu’à ce que l’IRM ne montre qu’une zone stable qui pouvait être soit ce qui reste de la tumeur soit des tissus nécrosés. Depuis, les IRM tous les trois mois sont restées stables. Ce mois-ci en septembre 2018 marque le septième anniversaire de ma première crise d’épilepsie, celle qui a permis la découverte de mon cancer. Tout ça pour un cancer de grade 4 très virulent pour lequel la survie moyenne à trois ans dépasse à peine les 10 %.

EatFat2BeFit : Vous suivez donc un régime cétogène depuis maintenant 6 ans. Comment le vivez-vous dans votre quotidien, comment vous organisez-vous au travail par exemple ? votre épouse vous a-t-elle suivi ?

Christophe : Je vis très bien le régime cétogène au quotidien. Au bureau ou en voyage, les boîtes de sardines et de saumon, le pâté, le brocoli et les choux crus me facilitent la vie. Depuis 3 ans je mange plus de légumes verts et de salade. J’ai petit à petit découvert que je me sentais mieux avec quelques légumes verts dans mon alimentation. Mon épouse suit un régime beaucoup moins strict puisque nous avons un fils de trois ans et une fille de 11 mois qui ne suivent pas le régime, mais toute la famille fait attention et ne mange que les produits bio et évite l’alimentation industrielle.

EatFat2BeFit : Qui cuisine à la maison ? Cette alimentation LCHF plutôt proche de nos racines françaises vous a-t-elle donné le goût pour le temps que l’on consacre à faire mijoter ses plats ?

Christophe : Au début c’était uniquement mon épouse qui cuisinait, mais petit à petit j’ai effectivement découvert l’intérêt du temps passé dans la cuisine et la culture françaises contribuent à rendre ce régime plus attrayant et plus intéressant. Si on m’avait annoncé il y a 10 ans que je cuisinerais un jour, j’aurais dit c’est impossible. C’est la preuve qu’on peut toujours changer quelques soient les circonstances.

EatFat2BeFit : Utilisez-vous des compléments alimentaires en plus de votre alimentation cétogène ?

Christophe : je prends le moins possible de compléments alimentaires. Je prends du magnésium, du potassium et du sel quand je jeûne ainsi que des oméga 3. Le reste provient de mon alimentation, aussi variée et naturelle que possible dans la limite du régime cétogène.

EatFat2BeFit : J’imagine que vous vous tenez informé des dernières études cliniques et des récents progrès de la science. Avez-vous un avis sur certaines molécules comme l’acide alpha lipoïque et l’hydroxycitrate de calcium, le dichloroacetate, ou encore des approches comme la thérapie en caisson hyperbare (HBOT) et les esters de corps cétoniques ? Que suivez-vous comme recherches ?

Christophe : je suis de très près tous les progrès dans le domaine et en particulier les études cliniques sur le cancer et sur les maladies neurodégénératives. En particulier la thérapie en caisson hyperbare fait partie des choses que je vais mettre en place dans le futur. Je suis aussi les recherches sur les corps cétoniques de synthèse. Pour l’instant c’est difficile de me faire un avis, mais j’espère que très bientôt nous en saurons plus.

EatFat2BeFit : Grâce à l’alimentation cétogène rigoureuse, vous avez stabilisé votre glioblastome. Ce fait est tellement remarquable qu’il offrira j’en suis sur beaucoup d’espoir à ceux qui sont touchés par ce terrible cancer. Quels sont les autres bienfaits que vous avez pu retirer d’une alimentation pauvre en glucides et riche en lipides ?

Christophe : j’ai perdu 56 kg, et à l’âge de 42 ans je me sens plus jeune et physiquement plus capable qu’a l’âge de 20 ans. Je suis rarement malade et malgré la chimio, les radiations et les séquelles de mes deux opérations, je me sens bien au quotidien.

EatFat2BeFit : Votre perte de poids, vous a-t-elle motivé pour une pratique sportive ?

Christophe : Oui. Je marche tous les jours minimum une heure. Je nage le plus souvent possible dans le lac Michigan, je fais de la gymnastique et j’essaye de ne pas laisser passer une journée sans activité physique.

EatFat2BeFit : Dans une telle épreuve de la vie, le soutien que l’on peut obtenir de nos proches ou d’autres personnes, d’autres malades, est essentiel. Quelles sont les personnes qui ont compté pour vous Christophe ?

Christophe : mon épouse Elizabeth et ma belle-sœur Clare ont beaucoup aidé et continuent de me soutenir tous les jours. Mais parents et mes deux frères aussi m’ont beaucoup soutenu. Mon ami John est aussi atteint d’un cancer du cerveau et pratique le régime cétogène, il a aussi beaucoup compté pour moi et m’a permis de continuer à progresser.

EatFat2BeFit : Nous vous remercions sincèrement pour ce précieux témoignage Christophe. Vous faites partie des pionniers ayant fait le choix difficile de prendre un chemin inexploré. Année après année, la science nous indique que l’approche métabolique contre le cancer, l’utilisation du régime cétogène sont des pistes solides. Des cas relatés par la science de disparition totale de la tumeur existent[2] ce que je vous souhaite de tout cœur Christophe. Vous avez pris ce chemin avant qu’il ne soit tracé et balisé, ce qui est remarquable et très courageux. Voulez-vous ajouter un dernier mot en guise de conclusion ?

Christophe : Mon expérience avec le cancer m’a prouvé qu’il faut rester flexible et ne pas avoir peur d’essayer quelque chose de nouveau. Je crois que le régime cétogène peut aider non seulement les victimes du cancer, mais celle du diabète de type 2, celle des maladies neurodégénératives, des maladies auto-immunes. Je crois surtout que nous devons tous travailler pour pousser nos sociétés à réformer leur approche de la diététique.

EatFat2BeFit : Christophe, au nom de tous les membres de EatFat2Befit, de tous ceux qui se battent contre un cancer, je vous remercie pour ce témoignage qui sera j’en suis certain très utile.

 

Références :

[1] https://doi.org/10.1038/bjc.2015.421

[2] https://doi.org/10.1016/j.ijscr.2017.02.025

Décès de Norbert Fischman

Décès de Norbert Fischman

Chers tous,

Nous venons d’apprendre le décès subit de Norbert Fischman. Il semble que sa mort n’ait pas été causée par son cancer du pancréas qui était sous contrôle depuis près de trois ans. Norbert avait spontanément décidé de se traiter par du dioxyde de chlore et un traitement métabolique. Nous lui devons cette avancée là. C’était aussi un honnête homme et un proche.

Laurent