L’équation de la vie, la genèse du cancer

L’équation de la vie, la genèse du cancer

Dr Laurent Schwartz

 

Pour aborder le monde de la cancérologie, de nombreuses approches radicalement différentes sont proposées.

Pour trouver des traitements, il est essentiel de comprendre le cancer et de comprendre la vie. Cela peut modifier notre façon de comprendre la maladie.

Qu’est-ce que la vie ?

Le processus de la vie se traduit en une équation toute simple.

A = B + C + D

A = alimentation
B = biomasse ⇔ synthèse
C = chaleur produite par les mitochondries
D = déchets retrouvés dans le sang

Toutes les cellules doivent relâcher de l’entropie sous forme de chaleur et/ou de biomasse.

Entropie = mesure de la diffusion d’énergie

Entropie sous forme de chaleur C ⇔ catabolisme – cellule différentiée – respiration – oxydation – mitochondries actives – acidose intracellulaire

Entropie sous forme de biomasse B ⇔ anabolisme – prolifération cellulaire – fermentation –réduction – mitochondries inactives – alcalose intracellulaire

Le jour, le catabolisme domine et l’entropie libérée est essentiellement sous forme de chaleur.

La nuit, l’anabolisme domine et l’entropie libérée est surtout sous forme de biomasse.

La vie, c’est utiliser des composés à faible entropie comme la nourriture pour les transformer en composés à haute entropie comme les déchets

Les maladies

Le problème de toutes les maladies est lié à B, la biomasse.

Une cellule normale respire et libère de l’énergie sous forme de chaleur.

Une cellule malade fermente et libère des molécules avec un effet délétère :

permettant la formation de nouvelles cellules cancer

formant des dépôts de plaques d’amyloïdes maladie d’Alzheimer :

sous forme de cytokines, d’interleukines… inflammation

 

Dans l’ensemble des maladies, le phénomène de synthèse est excessif et cette synthèse est toxique, dangereuse et à réduire. La chaleur n’est plus produite correctement par les mitochondries qui fonctionnent mal voire plus tout. C’est l’effet Warburg découvert en 1920.

Effet Warburg

La cellule capte le glucose et le transforme surtout en acide lactique ce qui revient à la création de biomasse par fermentation car les mitochondries ne fonctionnent pas correctement.

Dans les mitochondries défaillantes, la respiration devient minoritaire et la fermentation est la voie privilégiée. Alors que c’est l’inverse avec des mitochondries fonctionnelles.

L’orientation vers la voie de la fermentation est aussi la conséquence d’un manque d’oxygène à disposition pour aller vers la voie de la respiration.

Dans le corps humain, le glucose et l’oxygène sont transportés par les vaisseaux jusqu’aux cellules.

Fonctionnement idéal

Dans un contexte idéal, le glucose et l’oxygène arrivent en même temps dans la cellule. La respiration se produit et l’oxygène se combine avec des protons et des électrons pour produire de l’eau avec libération de chaleur. La synthèse de l’eau est la réaction chimique la plus puissante. En 24h, il est produit entre 500 et 700 ml d’eau métabolique.

4 H+ + 4 e + O2  2 H2O + chaleur

⇒ la cellule respire et dégage de la chaleur

Fonctionnement souvent observé avec risque d’évolution vers la maladie
L’oxygène diffuse moins bien que le glucose surtout en cas d’inflammation ou de vieillissement. Peu d’oxygène est disponible pour la respiration donc la fermentation devient la voie privilégiée avec effet Warburg et orientation vers un déséquilibre et les maladies

⇒la cellule fermente, la synthèse d’eau ne se fait pas et il se produit un excès d’électrons

Cellules normales : surtout respiration

 

Cellules malades (cancéreuses par exemple) : surtout fermentation

 

La synthèse excessive est liée aux électrons qui ne trouvent pas leur cible normale : l’oxygène. Les électrons non combinés vont orienter vers la voie de synthèse pour que l’entropie soit gérée et libérée sous forme de biomasse.

Comment rétablir l’équilibre ?

Pour retrouver un équilibre, il faudrait rétablir la création de chaleur C et pour cela le bon
fonctionnement des mitochondries. De nombreuses substances ont la capacité de relancer
les mitochondries comme le CoQ10, la curcumine, acide lipoïque… Une liste de 120
substances a été établie. La combinaison de plusieurs de ces molécules montre un effet de
synergie et une meilleure efficacité en cas de cancer.

Importance de tout ce qui vise à améliorer l’oxygénation et le transport de l’oxygène vers les
cellules.

Composés qui captent les électrons en excès.

Bleu de Méthylène analogue de la NADH qui capte les électrons grâce à son noyau benzénique (comme chlorophylle)
Dioxyde de chlore : action de très courte durée
Eau oxygénée

Composés qui réactivent la mitochondrie

Acide lipoïque
Hydroxycitrate

Actions sur le mode de vie

L’activité physique augmente la dépense énergétique et laisse moins d’énergie disponible aux cellules cancéreuses.

L’activité physique aérobie d’intensité élevée augmente la consommation de glucose par les muscles qui entrent en compétition avec les cellules cancéreuses avides de glucose pour l’effet Warburg et pour se multiplier. Cela crée une pression métabolique sur les organes les plus susceptibles de développer des cancers métastatiques. Une adaptation des voies métaboliques se met en place pour engendrer une meilleure protection vis-à-vis du risque métastatique.

Impact de l’alimentation

La diminution de la consommation de sucre peut avoir des effets bénéfiques pour limiter l’effet Warburg.

La réduction de l’apport calorique peut aussi être efficace en cas de surpoids voire obésité. Mais vigilance en cas de dénutrition car les traitements et la maladie ont tendance à accentuer cet état.

Conférence de Laurent Schwartz lors de la formation Micronutrition et Cancer

Synthèse par Emmanuelle Rallet

Témoignage de Charles – Mélanome

Témoignage de Charles – Mélanome

Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

J’ai témoigné il y a maintenant 2 ans concernant un mélanome que j’ai contracté en avril 2009.
Je vous avais relaté les difficultés d’entente que j’avais perçues entre les médecins du privé et ceux du CHU.
Opéré par un dermatologue privé sous anesthésie locale j’ai reçu presque immédiatement un coup de fil du CHU Dermatologie me convoquant pour un Checkup.
Il semble en effet que tout mélanome recensé dans la région doit être déclaré au CHU pour son suivi.( une loi ou décret le permet paraît-il)
La différence est nette: accueil froid et attente interminable, les professionnels ne sont jamais les mêmes, matériels et locaux obsolètes, dossier papier sans aucune procédure de classement pour le public.

C’est ainsi que des piqûres d’interféron m’ont été ordonnées puis retirées car je ne supportais pas ce traitement. Il s’est avéré que ce traitement n’était pas indiqué et n’est plus du tout administré aux personnes atteintes du mélanome.

Accueil chaleureux avec toujours le même médecin, suivi informatique, réconfort, explication claire pour le privé.
J’ai finalement réussi à négocier avec le CHU que mon suivi clinique et radiologique serait effectué en ville avec cependant l’obligation de me rendre à intervalles réguliers au CHU.

Cette étape a duré 5 ans juste le temps nécessaire pour penser que j’étais guéri. Malheureusement ma dernière échographie a révélé un ganglion malin dans ma jambe gauche.
Après contrôle je n’ai pas eu le choix que de me faire opérer pour enlever toute la chaîne ganglionnaire de ma jambe gauche.
C’est à cette époque donc en 2015 que j’ai pris contact avec Laurent Schwartz pour savoir le chemin à suivre. La difficulté réelle que je ressentais résidait qu’en réalité que le personnel soignant ne savait me guérir mais montrait une assurance à laquelle je ne croyais plus.
Le Dr Schwartz ne m’a pas dit que j’allais m’en sortir mais prodigué quelques conseils tels que maigrir … ou de mieux gérer ma vie professionnelle.
Parallèlement j’ai pris de la metformine. (Je ne suis pourtant diabétique) du sodium R-lipoate et de l’acide hydroxycitrique 3 fois par jour.
Cela ne m’a pas empêché de rechuter avec l’apparition de métastases aux poumons et aux glandes surrénales.
Les chances de guérison s’éloignaient mais j’avais encore beaucoup de tempérament.
J’ai donc opté pour le nivolumab 2 fois par mois (immunothérapie) en conjonction avec l’acide lipoîque, l’hydroxycitrate.
Parallèlement je vendais mon entreprise pour me rendre disponible et sait on jamais préparer la succession.
Bilan : de 134 kg je passais à 95 kg en 2 ans sans trop de difficulté ( plus de sucre) et mes métastases diminuaient.
Enfin en 2018, une alerte sur ma glande surrénale droite m’a conduit à me faire opérer pour l’extraire .
L’analyse de la métastase a montré que celle ci était nécrosée.

Après un traitement nivolumab de 2 ans en parallèle du traitement relançant l’autophagie avec en particulier du sodium R-lipoate et de l’acide hydroxycitrique, j’ai donc été considéré par les médecins en rémission de mon mélanome stade 4 métastatique.
Mes métastases pulmonaires sont nécrosées ou n’existent plus .
Celles des glandes surrénales non plus.
Ma vie médicale depuis mai 2019 est donc ponctuée tous les 3 mois d’un tep scan doublé une fois sur 2 d’un scan pour vérifier si rien ne repart .
A la fin de cette période difficile j’ai décidé de suivre la seule médecin en qui j’avais confiance et qui quittait le CHU pour aller à Gauducheau qui créait un service dermatologie . (Je ne sais pas comment ils ont eu le droit).
Lors du dernier contrôle d’octobre j’ai eu l’occasion de discuter avec cette dermatologue qui me suit patiemment depuis le début soit plus de 10 ans. Après le verdict toujours négatif ce qui reste le principal, je lui ai demandé ce qui arrivait ensuite dans des cas comme le mien. En fait à sa connaissance et en tout cas c’est ce que j’ai compris, je suis le plus ancien dans mon cas, sa réponse est donc très évasive.
Certes il existe des mélanomes traités par Nivolumab mais ceux ci sont traités à des stades moins avancés que mon cas.
Le traitement immunothérapie apparaît en ce sens très indiqué mais ne marche malheureusement pas toujours.
En clair je pense que l’adjonction des 2 traitements m’a tiré d’affaire. Et je touche du bois….
Résultat je ne suis plus convoqué à mes scans que tous les 6 mois.
Il reste que je ne comprends toujours pas pourquoi, devant cette réussite, le traitement relançant l’autophagie n’est pas systématiquement appliqué.en parallèle du traitement d’immunothérapie. Quel risque existe t’il à une telle entreprise? Le sodium R-Lipoate et l’acide hydroxycitrique à ma connaissance n’ont jamais tué personne.
Comment des médecins si brillants n’osent ils pas sortir de la norme du traitement conventionnel ? J’avoue que ça me choque.
Je pense enfin que pour gagner, il faut une dose de chance,un tempérament béton, un soutien familial rapproché. J’avais fait le choix de ne rien révéler à ma famille sauf à mon épouse.

J’en ai également conclu que contrairement aux idées reçues les médecins comme tous les autres professionnels ne sont pas tous des puits de sciences et ignorent souvent comment fonctionne la maladie. Ils suivent des protocoles dictés par leurs pairs dont certains sont peu ou mal testés et se réfugient derrière des études qui peuvent être bidon. Dans cette jungle où l’argent coule à flot, mal contrôlé ou mal employé, l’ego de certains peut être la source de méchanceté incroyable. Des procès, des brimades, des articles de presse surviennent régulièrement. Les malades et le public doivent en être conscients pour trouver la voie et ne pas s’emballer.

J’espère vous donner des nouvelles encore longtemps.

Charles

Le cancer et l’ Alzheimer sont possiblement le résultat d’un même  phénomène: l’inflammation.

Le cancer et l’ Alzheimer sont possiblement le résultat d’un même phénomène: l’inflammation.

La mitochondrie fonctionne mal et dans un cas, il en résulte la prolifération cancéreuse. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, les cellules gorgées d’acide lactique meurent.

Rétablir le fonctionnement mitochondrial pourrait être bénéfique au traitement du cancer mais aussi de la maladie d’Alzheimer. Ce travail de recherche a été fait grâce à la collaboration de Sabine Peres de la faculté d’Orsay et de nos amis de l’École Polytechnique de Montréal.

lire l’article : Cancer and Alzheimer’s disease: intracellular pH scales the metabolic disorders 

Laurent Schwartz, Sabine Peres, Mario Jolicoeur & Jorgelindo da  Veiga Moreira

 

Cinq ans déjà, MERCI Dr Schwartz !

Cinq ans déjà, MERCI Dr Schwartz !

En mars 2015 je me tâte le sein et j’y découvre des bizarreries, pas de masse en forme de boule dure. Je décide de surveiller ces fameuses calcifications décelées lors d’une mammographie en 2013, mais il faut en savoir plus et je remets cela à juillet. Pas le temps de m’en occuper.

La suite vous la connaissez, il suffit de lire mes deux précédents témoignages, trop longs aux yeux de plusieurs lecteurs et lectrices. Une chose est sûre, mon cancer était très agressif.

Donc, aujourd’hui, je ne rentrerai pas dans les détails, pourtant très importants concernant le traitement métabolique et le mode de vie que je me suis imposé.

 Aujourd’hui, je voudrais exprimer ma gratitude au Docteur Laurent Schwartz. Je voudrais que ceux qui liront ce témoignage se rendent compte des sacrifices qu’il a accepté de faire, et des coups bas qu’il a subis, parfois de personnes qui l’encensaient, qu’il a aidées, sans qu’on en comprenne les raisons.

Merci Laurent Schwartz, grâce à toi je suis bien vivante, bouillonnante d’énergie, la tête remplie de projets malgré la situation inédite que nous vivons et qui voudrait briser nos rêves.

Je ris de bon cœur à chaque fois que je me rappelle notre échange téléphonique en janvier dernier où tu me souhaitais la bonne année et où je t’avais répondu que 2020 allait être une année terrible, jamais vécue par l’humanité, un tournant dans notre Histoire…mais que ce serait celle où le grand public jusque-là soumis au dictat de la médecine conventionnelle, allait enfin se réveiller…tu m’as répondu par un long silence, pensant que c’était du pur délire.

Je serai là dans cinq ans pour démontrer les effets de ton traitement à tous les médecins qui m’avaient promis une mort proche en 2015, si je n’acceptais pas le protocole conventionnel, à savoir chimiothérapie, radiothérapie et traitement ciblé.

J’ai uniquement accepté l’hormonothérapie mais les effets secondaires ont été terribles, allant jusqu’à un handicap moteur accompagné d’insupportables souffrances physiques, durant des années, (en plus des séquelles à vie des opérations)… Que j’ai vaincus, bien évidemment.

Une chose est sûre, je serai encore là dans cinq ans, rien que pour t’annoncer au téléphone mes rêves prémonitoires et rire de tes silences gênés, trahissant ton humilité légendaire. 

Merci Laurent et à tous ceux qui ont cru en toi.

Un conseil à tous les malades et leurs proches, commencez par évacuer la peur avant d’entamer un traitement.

Zohra M.

Témoignage – Lymphome de bas grade

Témoignage – Lymphome de bas grade

Bonjour,
Je me permets de vous contacter, d’abord pour vous remercier de vos recherches, mais aussi pour témoigner et vous apporter le « feedback » nécessaire à vos recherches.

Ma maman, âgée de 77 ans, a été diagnostiquée d’un lymphome de bas grade, suite à une IRM du bassin, effectuée pour d’autres raisons. Il était classé stade 4, disséminé.
Il est important de préciser qu’elle avait déjà eu un lymphome diagnostiqué en 1994, avec une bosse sur le front. Ce dernier avait fait l’objet d’une biopsie, révélant son caractère malin. Ma Mère avait alors suivi un traitement en micro-immunologie, et avant de se faire opérer, avait demandé une deuxième biopsie qui s’était avérée… négative !
Plus d’alerte pendant 25 ans, ce qui semble assez courant dans les lymphomes à bas grade, jusqu’à cette IRM de 2019.

Abasourdi par cette nouvelle, j’ai commencé mes recherches et découvert vos travaux sur le traitement métabolique, et les travaux de Thomas Sigfried. Elle a suivi pendant ce temps le parcours de soin «normal»,  avec une biopsie, rendez-vous chez l’oncologue, etc… la machine implacable se mettant en marche !

J’ai commandé l’AAL et l’hydroxycitrate sous forme composée, de marque Vit’all+ (500mg de Carnicia et 100mg d’AAL par gélule). Le dosage n’est pas celui qui est recommandé, mais il faut savoir que ma mère prend déjà beaucoup de médicaments, et je souhaitais limiter la complexité du « traitement »…

Elle a donc commencé le 4 septembre 2019 à prendre deux gélules par jour (donc 600 d’hydroxycitrate et 200mg d’AAL), avec aussi du Xaventin (germe de blé fermenté).
En accord avec son oncologue, elle n’a pas entamé de traitement invasif (chimio ou radio), l’évolution du lymphome étant lente.
Il est à noter que ma maman est persuadée que la biopsie réalisée dans l’aine a entraîné une dissémination, car elle s’est retrouvée peu de temps après un nodule sur la cuisse et un autre sur le front !

Je lui ai conseillé par ailleurs de prendre de la vitamine D3 et de la vitamine K2 mk7, afin de booster ses défenses immunitaires. Suivant moi-même avec succès un régime cétogène depuis 2 ans, je lui ai conseillé de faire de même, mais elle n’a pas souhaité s’ajouter cette contrainte… elle ne prend aucun autre traitement pour son lymphome. Je lui avais commandé du bleu de méthylène, mais elle n’a pas supporté la première prise et n’a pas ré-essayé !

En ce début mai 2020, elle vient d’avoir une analyse de sang afin de suivre l’évolution, et les résultats sont surprenants : sa vitesse de sédimentation revenue à la normale, et le dosage des protéines spécifiques sont proches de zéro (0,1) ! Elle n’a par ailleurs aucun symptôme de sa maladie…

Si besoin, je pourrai vous communiquer les résultats détaillés, mais je tenais avant tout à vous remercier pour vos recherches, et pour la diffusion large de celles-ci sur les médias modernes.

Bien cordialement.

Olivier DAVY

Témoignage de Yann Patou – Adénocarcinome prostatique et Covid-19

Témoignage de Yann Patou – Adénocarcinome prostatique et Covid-19

Je ne peux que remercier grandement le Dr Schwartz.

Résumé de l’évolution et des traitements d’un Adénocarcinome. Le 10 avril 2020
Après une semaine avec le Covid-19

Diagnostiqué en 2007. PSA pré-op : 4,8.
Prostatectomie radicale + curage ganglionnaire en mars 2008 PSA post-op 0,44 ; tumeur pT3b N1 Mx Gleason 9.
Échec opératoire et traitements adjuvants hormonothérapie (Zoladex) et radiothérapie 48 séances. PSA retombe à 0,01 plus ou moins indétectable, j’évite la chimio.
Hormonothérapie programmée pour 3 ans.

Dès le début je fais énormément de bicyclette (une heure/j/ à fond) j’évite les sucres et je pratique le jeûne de 3 jours.
Arrêt de l’hormonothérapie en Juillet 2011 ; en Juillet 2013 reprise PSA 0,21.
Retour à 0 jusque début 2016 le cancer devient hormono-indépendant.
Changement d’hormonothérapie pour le Décapeptyl 11,25 que je prends toujours.

Depuis mi-2016 je suis différentes combinaisons avec le traitement métabolique de Laurent Schwartz. Régime cétogène +/- strict et metformine 2,5 gr/jour lors d’arrêts de régime cétogène. Puis essai de dioxyde de chlore à fabriquer soi-même avec une prise toutes les 2 heures nuit et jour. C’est vraiment difficile.
Le PSA monte et descend mais reste au-dessous de 1 jusque 2019.
L’été passé, lassé de 11 années de traitements divers je n’ai rien fait malgré un PSA le 27/6 de 3,42, (j’avais osé stopper l’hormonothérapie 1 trimestre, j’ai donc repris). Au contrôle du 29/8 PSA : 10,20.
Je prends le régime strict cétogène et le traitement métabolique : acide alpha lipoïque 3 X 600mg/j ; Hydroxycitrate 3 X 500mg/j, j’y ajoute du bleu de méthylène à raison de 4 prises de 90 mg chaque 6 heures. (Demi-vie 5h30)

Début 9/19 l’oncologue me laisse 1 mois à ma demande.
Le 16/10 je suis à 9,70 je revois l’oncologue interloqué, la courbe ascendante est stabilisée.
Je sais pertinemment que passé 8 un PSA post-op qui triple en un mois signifie une généralisation rapide l’oncologue veut des chimios je refuse et demande un mois.
J’avais mal suivi le régime cétogène ! trop de gras et trop de protéines. (ça fait des glucoses)
Après le 7/10 je suis toujours en hormonothérapie, je prends des vitamines D et B6 et B12 et C. Le bleu de méthylène. Mais là je fais attention pour mon régime et j’ajoute 2 x 850mg de metformine /J au traitement métabolique.

Résultat le 18/12 PSA 3,71.
Avec les fêtes j’ai légèrement abandonné le côté strict. Le 27/02 PSA 4,15.
Donc depuis début février, même traitement sauf metformine à 3 x 850mg/j avec régime plus libre. Résultat PSA du 06 avril (il y a 3 jours) 3,72.
Mais le 28 mars début de montée de température, crampes articulaires et musculaires, les 29/30/31/ et O1 /02 avril température autour de 38, pression au niveau de la gorge, pas de difficulté réelle de respiration, appétit faible mais présent. Je n’ai pas arrêté le BM/4/j/80mg.
J’ai stoppé le métabloc et la metformine. Reprise dès le 4 avril.

Le Jeudi déjà la température baisse et redevient normale le vendredi. Les urines avaient perdu leurs couleurs (étrange) retour de la couleur le jeudi. Les urines deviennent plus colorées que la normale.
Lundi 6 avril passage à l’institut Bordet de Bruxelles (prise de sang PSA) impossible de se faire tester.
Passage aussitôt aux urgences et tri de l’hôpital St Pierre (100m plus loin) explications devant plusieurs médecins et auscultations qui vous admettent à l’étape suivante, je suis donc allé jusqu’à l’étape final où après mes explications et le traitement que je suis et ai suivi, après encore une auscultation (je toussais encore) cette médecin a conclu à un Covid-19 positif, m’a conseillé de continuer mon traitement qui l’étonnait (je fais partie des groupes à risque, 70 ans, métastases, antécédents pulmonaires).

Nous serons le 10 avril dans deux heures et je me sens en pleine forme, et je travaille tous les jours dans mon jardin.
Merci Dr Schwartz !!!

Yann Patou