Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

26 mois après la découverte d’un cancer du poumon et 18 mois après la découverte d’une métastase au cervelet, mon conjoint va bien.
Lorsqu’en février 2017 on diagnostique une masse au poumon droit de mon conjoint, le mot cancer est avancé. Après un scan thoracique, le doute n’est plus permis, adénocarcinome pléomorphe broncho-pulmonaire de 4,5 cm.
Nous sommes tétanisés. Mon conjoint ayant, par ailleurs, un [tipso tip= »L’emphysème est une des composantes de la bronchopneumopathie chronique obstructive à côté de l’atteinte bronchique, vasculaire et systémique. La pathogenèse fait intervenir un processus inflammatoire (macrophages, neutrophiles et lymphocytes), mais également un déséquilibre entre les protéases-antiprotéases et le stress oxydatif (formation de radicaux libres). Sur le plan thérapeutique ces voies physiopathologiques conduisent à la recherche et à l’utilisation progressive d’anti-oxydants ou, au stade expérimental, d’antiprotéases (inhibiteurs des sérine-protéases, cystéine-protéases et métalloprotéinases). Pour atteindre le lobule secondaire, site de l’emphysème, les traitements futurs inhalés devront comporter des particules de diamètre comparable à celles de la fumée du tabac et se distribuer de façon homogène dans le poumon affecté. »]emphysème [/tipso]pan lobulaire sur déficit en [tipso tip= » Définition Le déficit en alpha-1 antitrypsine (DAAT) est une maladie génétique qui se manifeste par un emphysème pulmonaire, une cirrhose et, plus rarement, par une panniculite. Le DAAT est caractérisé par des taux sériques diminués d’alpha 1-antitrypsine (AAT), l’inhibiteur des protéases (IP) le plus abondant dans le sérum humain. »]alpha 1 Antitrypsine[/tipso]; la chirurgie est très risquée.
Elle sera rendue possible à la suite d’un mois de kinésithérapie respiratoire.
Il subit donc une lobectomie du lobe supérieur droit en mai 2017. 
Il sera préconisé ensuite par le pneumologue une chimiothérapie adjuvante. Il sera mis sous protocole cisplatine-navelbine. Je ne suis pas pour, pour des raisons qui m’appartiennent, mon conjoint lui, accepte. 
Entre temps il part dans un établissement de soins de suites où, comme il a maigri, on lui donne du fortimel, un complément protéiné qui a un défaut majeur, il est bourré de glucides.
Je manifeste ma désapprobation, il en prendra quand même, beaucoup trop à mon goût.

En juin 2017, il rentrera de nouveau à l’hôpital pour subir la chimiothérapie.
Il ne fera qu’une séance de cisplatine qui sera très mal supportée.  Il décide alors de ne plus suivre le protocole.
Il se remet bien, nous partons en vacances sereins.
De mon côté, j’avais lu de nombreuses études sur le cannabidiol (CBD) avec effets notoires sur les patients atteints de BPCO
En juillet, il commence donc à en prendre, à raison de 2 gouttes par jour et augmente les doses jusqu’à 10 par jour (5 matin, 5 soir) dans le cadre de son emphysème, c’est cette posologie qui lui conviendra le mieux (moins, il recommencera à avoir des difficultés respiratoires).
Il aura très vite une nette amélioration de sa capacité respiratoire, sans effet secondaire alors que les bronchodilatateurs prescrits lui causaient des douleurs articulaires invalidantes.

Début septembre 2017, il reprend le travail en mi-temps thérapeutique, il va bien.
Fin septembre, pour contrôle, un scan cérébral et thoraco-abdomino-pelvien est pratiqué. Le résultat est sans appel, le cancer a métastasé au cervelet pas très loin, du tronc cérébral.
Le pneumologue l’invite à entreprendre une nouvelle chimiothérapie, carboplatine-taxol ainsi qu’une radiothérapie stéréotaxique.
Pour lui son espérance de vie est minime, tout au plus quelques petits mois, il faut agir vite. Il lui annonce également qu’il risque des crises d’épilepsie et qu’il risque de devoir cesser de travailler.
Mon conjoint anéanti n’est plus en mesure de réfléchir. 
Je refuse la chimiothérapie car selon mes recherches, elle n’est pas appropriée pour une métastase au cervelet ne passant pas la barrière hémato-encéphalique.
Par ailleurs, le souvenir des conséquences de la séance de cisplatine faite en juin, parachevait ma position.
Nous consultons un neurologue dans un autre hôpital qui confirme mes présomptions et nous oriente vers un radiothérapeute.

Octobre 2017, une IRM cérébrale est pratiquée dont la conclusion est : lésion unique cérébelleuse gauche de 15mm d’allure secondaire. 
Rdv pour la radiothérapie, le médecin décide de 3 séances de radiothérapie stéréotaxique par Cyberknife, 3 séances de 9 Gy. Il le met sous cortisone. 
Je me lance dans la lecture du livre du Dr SCHWARTZ (Cancer : un traitement simple et non toxique) et décide de faire suivre à mon conjoint, dans les plus brefs délais, son traitement métabolique (R lipoate et l’hydroxycitrate de calcium). 
Le Dr SCHWARTZ que j’ai la chance d’avoir en ligne me confirme l’urgence de la mise en place du traitement, ne cachant pas la gravité du cas.
Je lis et relis son livre, certaine que de nombreuses clés sont à l’intérieur.
J ‘adapte son alimentation, je sais que je dois lui couper les glucides, je m’approche du régime cétogène. 
Il suit bien son traitement métabolique, sans aucun effet secondaire. 
Il prend également de la curcumine et de la bromelaïne car il a un œdème cérébral important, en remplacement de la cortisone, car je me souviens d’une phrase du Dr SCHWARTZ, dans son livre.

Mi-novembre 2017, début des 3 séances de radiothérapie, c’est violent, il les vivra très mal, les suites seront ponctuées de nombreux vertiges, nausées, vomissements et troubles divers. 
Il dort énormément, au réveil il ne supporte plus rien, il ne s’alimente presque plus, je suis très inquiète car il ne parvient plus à suivre le traitement métabolique, il vomit pratiquement tout. Il n’arrivera à prendre que le CBD sur ces 10 jours d’enfer.
5 jours plus tard, il reprend le traitement métabolique et le CBD, je lui rajoute de la vitamine C liposomale. Il retourne au travail.
Je ne me doute pas à cet instant que mon erreur lui sera fatale, j’ai omis de lui faire reprendre la curcumine et la bromélaïne pour l’œdème.

Mi-décembre 2017 surviennent des fourmillements et des engourdissements à sa main droite, très vite il perd la motricité de son avant-bras puis de son bras entier avec atteinte du plexus brachial. 
Une IRM cérébrale de contrôle précoce est réalisée car suspicion d’autres métastases ou d’un échec de la radiothérapie. 
L’IRM montrera une réduction de moitié de la métastase mais surtout un œdème cérébral très important. 
Je percute et me rends compte de mon erreur, je suis anéantie.
Le parcours avec les médecins étant compliqué, nous prenons rendez-vous avec notre médecin traitant qui travaille aussi avec de l’homéopathie. J’espère une écoute bienveillante. Je lui expose le problème et décide de tenter avec son accord, (malgré quelques réserves), une approche différente pour réduire l’œdème : lui faire reprendre de la curcumine et de la bromélaïne mais à une dose beaucoup plus élevée en lieu et place de la cortisone qu’il ne prendra que quelques jours, le temps de recevoir ces deux molécules.
Je continue mes recherches sur le CBD, de nombreux témoignages attestent de la non-prolifération métastatique chez les patients qui en prennent, je suis ravie de cette découverte.

Début janvier 2018, visite de contrôle à l’hôpital avec son chirurgien qui demande la réalisation, en urgence, d’un scanner du plexus brachial. Celui-ci mettra en évidence une atteinte de la gaine centrale des nerfs. 
Son chirurgien le fait hospitaliser en neurologie pour subir des examens.
Seront réalisés : une ponction lombaire, un EMG, des prises de sang diverses.
Les médecins annoncent une récidive du cancer sur les tissus mous, je réfute leurs allégations. Pas de petscan pour corroborer leurs dires.
Il continue de prendre, lors de son hospitalisation, le traitement métabolique, le CBD, la curcumine, la bromélaïne et la vitamine C. Je lui prépare un maximum de repas, afin d’éviter les méfaits de la nourriture hospitalière.
On lui propose, de nouveau, une chimiothérapie que je refuse encore. Il sort et reprend le travail, toujours en mi-temps thérapeutique. Il a de nouveau des sensations dans ses mains.

Février 2018, le Pet scan réalisé confirmera que le cancer ne progresse pas. Il ressent à présent des sensations dans son avant-bras. Je le sais sur la bonne voie. Il continue bien évidement son traitement métabolique, son CBD, sa curcumine et bromélaïne à doses toujours élevées et la vitamine C liposomale. Nous rajoutons de l’huile essentielle de Boswellia Serrata, qui permet l’oxygénation des cellules (sous la plante des pieds avec une huile végétale) Les effets sont bien là, la motricité revient petit à petit.

Mars 2018, IRM cérébrale de contrôle qui ne montre pas de progression significative de la métastase par rapport à l’IRM d’octobre. Il retrouve l’usage de son bras néanmoins avec une faiblesse musculaire, des douleurs cervicales et au niveau de la veine jugulaire, là où se trouve la chambre à cathéter implantable (port à cath) qui est toujours en place.

Mai 2018, il diminue les doses de bromélaïne et curcumine. La motricité de son bras étant bien revenue.

Juin 2018 je lui fais retirer la chambre implantable puisque totalement inutile, la chimiothérapie n’étant pas envisageable quoiqu’il advienne. Son retrait lui atténuera significativement les douleurs et améliorera complètement la motricité de son bras.
Il reprend le travail à plein temps et la vie suit son cours.

Mars 2019 il va bien, même très bien, pour quelqu’un à qui en septembre 2017 on annonçait une espérance de vie restreinte, sur quelques petits mois.
Il suit son traitement métabolique, le CBD, la curcumine et la bromélaïne, la vitamine C.
Il ne souhaite pas pratiquer d’autres examens, cela le stresse. Il s’estime en bonne santé. Je ne le dissuade pas, tous ces produits de contraste qu’on lui injecte, m’inquiètent. 
Parfois, il s’autorise un écart alimentaire, rien que pour le plaisir de se sentir bien vivant.

2 avril 2019, je rencontre le Dr Schwartz à l’issue de l’émission du forum Changer d’Ère
Je le remercie vivement pour son implication, ses recherches, son livre et le nouveau : « La fin des maladies ?». 
Je lui fais part de notre histoire, je n’avais pas repris contact avec lui depuis notre conversation téléphonique de 2017. 
Il est vrai que je voulais avoir un certain recul pour lui en parler. Il me demande si j’accepterais de témoigner.
Voici ce témoignage. 
Si nous avons témoigné notre reconnaissance au chirurgien pour avoir osé tenter l’impensable en réalisant une opération risquée, nous devons encore plus au Dr SCHWARTZ, le fait qu’il soit toujours en vie et je me devais également de lui témoigner toute notre gratitude.

PS Une analyse de la littérature (cf. référence sous-jacente) suggère que le CBD puisse avoir un mode d’action proche du bleu de méthylène : Il diminue la captation de glucose et relance l’activité mitochondriale. C’est dire l’importance des informations fournies par les malades (Dr Laurent Schwartz)

Références:
Sun SHu FWu JZhang S
Redox Biol. 2017 Apr; 11:577-585. doi: 10.1016/j.redox.2016.12.029. Epub 2016 Dec 31.