Le débat sur ce « carburant » non interdit et utilisé comme une boisson énergétique, agit comme un écran de fumée dans un contexte d’élévation des performances des coureurs.
Ce Tour 2019, dans ses dix premiers jours, sentait le miel et l’encens. Joie des organisateurs : Français en jaune, course exaltante, nulle suspicion, presse bienveillante. Jamais, depuis l’affaire Festina il y a vingt et un ans, la question du dopage n’avait semblé aussi absente des débats. Mêmes certains coureurs s’en offusquaient. « Les journalistes ne posent pas suffisamment de questions gênantes aux meilleurs coureurs », a dit l’un d’entre eux à David Walsh, le journaliste du Sunday Times. Ce dernier écrit : « Le silence est si assourdissant que l’on en vient à se demander si le passé a jamais existé. »
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