COLLOQUE au PALAIS DU LUXEMBOURG le 8 mars 2024 « La prévention du vieillissement : hypothèses oubliées et novatrices »

COLLOQUE au PALAIS DU LUXEMBOURG le 8 mars 2024 « La prévention du vieillissement : hypothèses oubliées et novatrices »

COLLOQUE au PALAIS DU LUXEMBOURG le 8 mars 2024
« La prévention du vieillissement : hypothèses oubliées et novatrices »

Le Docteur Laurent Schwartz présentera de 15h à 15h30 le sujet suivant :
Le Bleu de Méthylène : Une molécule oubliée et redécouverte

 

PROGRAMME du COLLOQUE au PALAIS DU LUXEMBOURG le 8 mars 2024 « La prévention du vieillissement : hypothèses oubliées et novatrices »
INSCRIPTION : https://forms.gle/x99QTsTCPE3AsCe16

0830-0900 ARRIVÉE ENREGISTREMENT SÉNAT : Accueil : 15 rue de Vaugirard 75006 PARIS  – Apporter sa pièce d’identité
0900 – 09 :10 ACCUEIL – INTRODUCTION   Mme Laurence MULLER BRONN, Sénatrice
09 :10-09 :20 PRÉSENTATION DU SUJET   Dr Catherine VIERLING
0920-0950 INTERVENTIONS  MAGISTRALES La dictature de la raison et ses dissidences »
de « la pensée du dehors »
et du bon sens face à la raison.
Pr Chantal DELSOL
09 :50-10 :20 Comment prévenir le vieillissement Pr Miroslav RADMAN
10 :20-10 :50 Sortir de notre cadre de pensée
aspect vibratoire de l’Etre Humain
Pr Marc HENRY
10 :50-11 :00 PAUSE
11 :00-11 :30 INTERVENTIONS  MAGISTRALES
(suite)
Regards sur la Santé M. Laurent TOUBIANA
11 :30-12 :00 Approches en Santé Publique Mme Leïla GOFTI-LAROCHE
12 :00-12 :30 DÉBAT
12 :30-14 :30 PAUSE DÉJEUNER
14.30-15 :00 INTERVENTIONS MAGISTRALES
LES HYPOTHÈSES NOVATRICES CONFRONTÉES À L’EXPÉRIENCE
L’actualité du Jeûne :
Une thérapeutique reconnue au plan mondial
Mme Sylvie GILMAN – VINCENT DE LESTRADE
15.00.-15 :30 Le Bleu de Méthylène :
Une molécule oubliée et redécouverte
Dr Laurent SCHWARTZ
15 :30-16 :30 TÉMOIGNAGES Paroles de patients Panel de patients
16 :30-17 :00 DÉBAT
17 :00-17 :30 CONCLUSION   Mme Laurence MULLER BRONN, Sénatrice

CONTACT SÉNAT : Ghislaine LEFLAEC 0673110601                                                                        AUTRE CONTACT : Dr Catherine VIERLING : 0784555609

Surdiagnostic des cancers du sein

Surdiagnostic des cancers du sein

Cliquez sur l’image pour lire le fichier

 

Voir le livre de Bernard Duperray, « Dépistage du cancer du sein : la grande illusion », 2019, Ed Thiérry Souccar

Charte

Charte

12 principes pour la cancérologie

 

  1. Le patient doit être remis au centre de la démarche thérapeutique. Toutes les dimensions de l’être humain doivent être prises en compte pour élaborer avec lui une stratégie de soin dont il reste l’acteur principal.
  2. Depuis plusieurs décennies, on n’observe pas de baisse significative de la mortalité par cancer, hormis pour quelques cancers particuliers. Nous devons reconnaître que les moyens surpuissants de la médecine sont parfois inefficaces.
  3. La génétique ne fournit pas une grille de lecture adéquate pour comprendre le cancer. Le séquençage du génome humain n’a pas mis en évidence de signature génétique caractéristique du Les muta- tions cancérigènes sont innombrables mais peuvent s’exprimer ou non.
  4. Le nœud du cancer n’est pas dans le noyau mais dans le cytoplasme : une cellule cancéreuse dont on remplace le noyau par celui d’une cellule saine reste cancéreuse, tandis qu’une cellule saine, qui reçoit un noyau de cellule cancé- reuse, reste saine.
  5. Les caractéristiques du cancer sont de nature physico-chimique : pH, pression, température, potentiel rédox, inflammation, tension électrique, conductance, etc. La dérive de ces paramètres guide la transi- tion de la cellule de l’état quiescent vers l’état prolifératif. Il faut donc revenir aux lois fonda- mentales de la physique pour comprendre le cancer.
  6. Le dérèglement commun à toutes les formes de cancer est un basculement de la respiration à la fermentation (effet Warburg). Les autres dérèglements (fonctionnels, tissulaires, génétiques, etc.) sont des conséquences de ce changement métabolique. Les flux d’énergie organisent et déstructurent la matière, vivante comme inerte.
  7. Le premier objectif d’une théra- pie efficace contre le cancer doit être d’aider les cellules à respirer et à canaliser les électrons excédentaires, que l’oxygène ne parvient pas à capter. Il faut se libérer de la logique mortifère qui pousse à tuer les cellules cancéreuses, coûte que coûte.

     

  8. Notre réseau mitochondrial est la première victime du processus de cancérisation. S’il ne fonctionne pas correctement, la respiration est déficiente et la cellule réalise une fermentation excessive de glucose, qui vient compléter la production d’ATP. Cette glycolyse aérobie alimente des voies métaboliques de synthèse de biomasse et induit une prolifération cellulaire.
  9. Le cancer est un mal systémique que seule une stratégie multidimensionnelle permettra d’endiguer, en utilisant une association de plusieurs molécules qui relancent la respiration cellulaire, facilitent l’apoptose, diminuent      l’inflammation, renforcent l’immunité, Il est illusoire de chercher un médicament miracle. Mieux vaut élaborer avec le    patient     une  stratégie globale qui agisse sur l’ensemble du corps.
  10. L’expérience des patients qui adoptent des traitements complémentaires des soins conventionnels est une mine d’informations pour comprendre le cancer et améliorer nos stratégies thérapeutiques.
  11. La médecine est tombée dans le piège de l’hubris technologique. Fascinée par la puissance de ses outils, elle risque de reléguer le patient au statut de moyen au service de la technique médicale.
  12. La médecine souffre d’une carence relative de pensée théorique. La surabondance de données expérimentales doit être équilibrée par une organisation et une hiérarchisation de ces données, pour passer de la description à l’explication. La science nous montre des éléments de réalité, mais seul l’être humain peut énoncer une vérité.                                     

Conférence-débat – LE CANCER : Maladie simple ou compliquée ?

Conférence-débat – LE CANCER : Maladie simple ou compliquée ?

La conférence a été déplacée à la Cité des Sciences à la Villette, pour cause de gilets jaunes.

Deux cancers, deux récidives et beaucoup de chance !

Deux cancers, deux récidives et beaucoup de chance !

Un gros fibrome utérin chez mon épouse (50 ans) a nécessité une hystérectomie en décembre 2015. L’analyse histologique du tissu prélevé a montré l’existence de cellules cancéreuses appartenant à un sarcome indifférencié. Hiroshima !

« Toute la vie de la famille est de suite impactée. Nous apprenons alors à vivre dans le doute et dans la peur. » C’était le début d’un long chemin de souffrances, de douleurs, de questionnement, de volonté, de courage et de vie !

Les examens radiologiques, PET scan et IRM révèlent des métastases pulmonaires ainsi que 2 ou 3 localisations secondaires.

Mon épouse, étant jeune, elle démarre 6 cures de chimio agressive (Adriamycine, Ifosfamide, Cisplatine) à partir de février 2016 afin de contrôler et éradiquer la maladie. C’était du « napalm » !

Au cours de cette chimio, elle a eu besoin de 3 transfusions sanguines et 1 transfusion de plaquettes.

La chimio fut suivie de 25 séances de radiothérapie pelvienne très bien supportée jusqu’en septembre 2016.

Après ce traitement, le scanner et le PET scan montrent une disparition totale des métastases ! Youpi !

Très rapidement, le contrôle de suivi en décembre 2016 et les suivants montrent une récidive des nodules pulmonaires avec une cinétique de croissance inquiétante. Le traitement préconisé par l’oncologue est une chimio par le Yondelis.

C’est à ce moment que nous avons discuté avec Laurent SCHWARTZ, un ami et une très belle personne, de notre cas. Nous avons mis en place selon ses recommandations, en parallèle de la chimio par Yondelis, le régime cétogène strict et les compléments métaboliques.

La maladie a été figée sans apparition d’autres zones suspectes. Une radiothérapie stéréotaxique pulmonaire a été mise en place à partir du mois de mai 2017.

Il s’en est suivi une amélioration progressive de l’état général de mon épouse et une reprise rapide des activités physiques pour se sentir rapidement en excellente forme physique.

Lors d’un PET scan de contrôle en septembre 2017, un signal suspect apparaît au sein gauche ! Biopsie, analyse et verdict : carcinome canalaire ! Un deuxième type de cancer pourtant très peu probable !

Nouveau parcours de traitement (tumorectomie en décembre 2017, chimio par TAXOL + Herceptin puis radiothérapie). Cet épisode, bien que douloureux fut plus supportable que la toute première chimiothérapie. Le stade de ce deuxième cancer et son traitement optimal par chirurgie, chimio et radiothérapie laissait beaucoup d’espoir de guérison.

L’espoir est présent, la vie reprend son cours et les projets d’avenir reviennent.

Fin avril 2018, des céphalées intenses et des vomissements ont nécessité l’hospitalisation de mon épouse et après examen (IRM et Ponction Lombaire (négative à ce moment)), il y avait suspicion de carcinose méningée. Un traitement par cortisone pendant 21 jours a été suivi. Une IRM fin mai diagnostiquait une carcinose méningée majorée et la ponction lombaire indiquait des traces de cellules suspectes. Le PET scan de suivi du sarcome ne montrait pas d’anomalies métaboliques.

Des traces de cellules suspectes ! y en avait-il ? un peu ? beaucoup ? N’avons pas tous des cellules suspectes ?

Carcinose méningée = traitements palliatifs et ….

Pourquoi l’organisme de mon épouse s’acharne à lui envoyer des signaux de cette violence ? Beaucoup de changements dans la vie s’imposent alors naturellement. Beaucoup de choix deviennent évidents, clairs. Il devient impératif de se débarrasser de l’inutile, de tout ce qui est toxique. Mais cela appartient à chacun de nous d’évaluer ses cailloux et de s’en débarrasser.

Mon épouse a démarré à ce moment-là une prise régulière de ClO2 et de (ClO2 + DMSO sur la peau) ainsi qu’un traitement par viscum album (3 injections par semaine) et son état s’améliorait de jour en jour.

L’IRM de juillet 2018 montrait une régression du contraste méningé et l’analyse de la ponction lombaire était négative. Il s’en est suivi une période d’observation et de contrôles réguliers.

L’état de mon épouse s’améliorait doucement et les dernières analyses (mi-mai 2019) sont positifs.

L’oncologue suppose que l’épisode méningitique serait probablement dû à une source virale. J’espère qu’il a raison. J’espère en plus que cette histoire appartient maintenant au passé et que nous ne le saurons jamais.

Mon épouse poursuit, avec des doses moindres, pour quelques temps le ClO2, le viscum album (3x/semaine) et la prise de bleu de méthylène. Son état général est bon. Nous sommes heureux de pouvoir voyager et profiter de la vie.

Ce que nous pouvons dire c’est qu’il ne faut absolument pas se résigner et continuer toujours à se battre par tous les moyens. Le régime cétogénique a été un tournant dans l’état général de mon épouse. Il a « boosté » son énergie et lui a permis de passer la chimio par TAXOL avec un minimum d’effets secondaires. Le traitement métabolique a certainement aidé mais c’est difficile à quantifier. En parallèle des traitements oncologiques et des compléments extérieurs, mon épouse a toujours été suivie par une ostéopathe et un médecin acuponcteur. Elle a eu régulièrement des séances d’hypnose (plusieurs fois par semaine) pour évacuer le stress et les tensions et apprendre la résilience. Le médecin de famille, très ouvert d’esprit, a toujours été présent auprès de nous. Son aide est toujours rassurante et indispensable.

Témoignage d’une patiente canadienne atteinte d’un cancer du sein récidivant et inopérable

Témoignage d’une patiente canadienne atteinte d’un cancer du sein récidivant et inopérable

Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

Je suis âgée de 73 ans.  En décembre 2016, je découvre que j’ai une récidive du cancer du sein (diagnostiqué en septembre 2004) mais cette fois c’est la [tipso tip= »La maladie de Paget du sein est un type rare de cancer du sein. Elle apparaît sous la forme d’une éruption cutanée ou d’autres changements sur la peau du mamelon, habituellement sur un seul sein. La maladie de Paget du sein affecte davantage les femmes âgées de plus de 50 ans. La plupart des femmes atteintes de la maladie de Paget ont également un carcinome canalaire infiltrant ou un carcinome canalaire in situ (CCIS). Le cancer peut ensuite se propager à la peau de couleur foncée qui entoure le mamelon (aréole). »]maladie de Paget du sein[/tipso].  Le diagnostic est confirmé et je dois passer une mammographie, une échographie et une biopsie.  J’ai une consultation avec un chirurgien et sa recommandation serait une mastectomie du côté droit.  Après réflexion, je refuse la chirurgie et les traitements conventionnels et je préfère consulter une naturopathe: Marlène Boudreault.

Au mois de mai 2018 cette dernière me réfère à une clinique de cancérologie à Toronto. J`y reçois des traitements à l’ozone par intraveineuse et aussi directement dans le cancer du sein.  Également, par intraveineuses, un médicament, le dichloroacétate (DCA) avec de l’acide lipoique et de l’hydroxicitrate.  Je prends aussi des comprimés de Letrozole.  Je prends plusieurs suppléments pour compléter la médication.  Également, début janvier 2019, j’ai commencé à consommer de l’huile de cannabis médicinale. L’apparence extérieure du sein s’est beaucoup améliorée;  j’applique 2 fois par jour une huile de chanvre à l’ozone depuis juillet 2018.

Je suis très confiante du parcours choisi.

Monique                                                                                                                                                                                                                                  

Avant traitement      

Après traitement

Laurence MULLER-BRONN est une femme politique française. Apparentée au groupe Les
Républicains, elle est élue sénatrice du Bas-Rhin le 27 septembre 2020. Elle fait partie de
la commission Aménagement du territoire et développement durable du Sénat jusqu'en
septembre 2023 avant de rejoindre la commission des affaires sociales pour la seconde
partie de son mandat. Laurence Muller-Bronn est nommée rapportrice pour la
proposition de loi sur l'hydroélectricité en France.

Après avoir créé une association humanitaire d’Etudiants en médecine à la Faculté de
Strasbourg, Catherine Vierling exerce la pratique de la médecine générale durant de
nombreuses années, en France, ainsi que dans le cadre de missions humanitaires, en
Afrique, en Amérique Latine et en Asie. En 1990, durant plusieurs années, elle est
secrétaire générale du Mouvement Mondial des Mères, une ONG onusienne créée en
1949.
En tant qu’économiste de la santé, elle est sollicitée à partir de 1994 dans les institutions européennes, où elle
participe à de nombreux travaux, auprès de parlementaires, au Parlement européen et au sein de
représentation d’Etat membre près le Conseil de l’Europe.
Dans la deuxième partie de sa carrière elle redécouvre et se forme en médecine thermale, en micronutrition,
et dans d’autres pratiques anciennes et novatrices de la santé.

Disciple de Julien Freund, Chantal DELSOL fonde l’Institut Hannah Arendt en 1993 et
devient membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 2007, qu'elle
préside en 2015. « Libérale-conservatrice », fédéraliste, et en faveur du principe de
subsidiarité fondé sur celui de la singularité, elle est éditorialiste à Valeurs actuelles,
directrice de collection aux éditions de la Table ronde et l'auteur de plusieurs romans.
Son oeuvre philosophique porte notamment sur la modernité tardive, la démocratie, le
totalitarisme et le populisme, l'école, l'universalisme républicain et le libéralisme, la philosophie du droit,
l'histoire de la religion chrétienne et la philosophie contemporaine d'Europe de l'Est.

Il dirige l’Institut méditerranéen des sciences de la vie (MedILS) à Split, en Croatie, qu'il a
créé en 2003 avec Marija Alačević. Professeur à l'Université libre de Bruxelles de 1973 à
1983, puis professeur de biologie cellulaire à l'Université Paris Descartes et directeur de
l'unité INSERM U571 « Génétique moléculaire, évolutive et médicale » de la faculté de
médecine de l'Hôpital Necker à Paris. Plus récemment, les recherches de Miroslav
Radman visent à découvrir les mécanismes liés au vieillissement (rôle de l’oxydation des
protéines) et à la parabiose (communication intercellulaires pour maintenir l’homéostasie).
En 2002, il est élu membre de l'Académie des sciences française. Il est également membre de l’Académie
américaine des sciences (2018), de l’Académie croate des sciences et des arts et de l’Académie américaine des
arts et des sciences. Il a reçu de nombreux Prix tout au long de sa carrière.

Professeur des universités et Docteur habilité depuis 1993, sa recherche scientifique a
donné lieu à environ 160 publications ayant fait l’objet de plus de 13 000 citations. Marc
HENRY cherche à comprendre l’eau sous tous ses aspects : physique, chimique,
biologique en relation avec les phénomènes électromagnétiques, mais aussi historien
des sciences et épistémologue ainsi que philosophe essayant de comprendre
l’émergence du phénomène de conscience en relation avec la physique quantique.

Chercheur à l’INSERM, il travaille au Laboratoire d'informatique médicale et
d'ingénierie des connaissances en e-Santé (LIMICS), une unité mixte de recherche. Il est
par ailleurs le fondateur et directeur d’une association nommée « Institut de recherche
pour la valorisation des données de santé » (IRSAN), qui propose ses analyses des
données médicales relatives à certaines épidémies.
Il obtient en 1985, la même année que l’X, un DESS en informatique de l'Université
Paris-Sud et le DEA de traitement du signal. Il obtient ensuite un doctorat en physique pour la mise au point de
nouvelles méthodes de traitement numérique pour des analyseurs de spectre par méthode acousto-optique
spatialisable. En 1992, il obtient un diplôme d'études approfondies (DEA) en démographie de l'École des
hautes études en sciences sociales (EHESS).

Leïla GOFTI-LAROCHE enseigne à la Faculté de Médecin et Pharmacie de l’Université
Grenoble Alpes depuis 1998 (Epidémiologie, Evaluation des Risques Sanitaires, hygiène
et hydrologie et Environnement et Santé). Elle est correspondant hospitalier pour les
filières Technologies Information en Santé (TIS) de Polytech Grenoble, depuis 2016.
Praticien au sein de l'Equipe AJA Arc Alpin, elle est engagée dans la Recherche,
coordination et accompagnement médico-psycho-social des adolescents et jeunes adultes atteints de cancer,
ainsi qu’en Epidémiologie et Ingénierie de la Santé / Chargée de projets en cancérologie dont la coordination
de la RCP de génétique moléculaire inter-établissements au sein du Pôle Santé Publique. Rédactrice, pour la
France et l’Union Européenne, de très nombreux rapport de Santé Publique, de préconisations, de référentiels,
elle remplit un rôle de Conseil/expertise scientifique au sein de Santé Publique France (2003-2004 et jusqu’en
2019), elle est contributeur à l'European Network for Cancer research in Children and Adolescents (ENCCA)
depuis 2014.

Sylvie Gilman est journaliste et réalisatrice de documentaires. Après avoir exploré les
thèmes de l'immigration, de la précarité et de la justice pour France télévisions, elle
s'est orientée avec son compagnon, Thierry Vincent de Lestrade, vers des
problématiques de santé et d’environnement. Ensemble, ils ont réalisé pour Arte
plusieurs documentaires où les questions de société sont abordées avec les outils de la
science.
Le documentaire écrit et réalisé en 2011 « Le Jeûne, une nouvelle thérapie », déjà passé neuf fois sur ARTE et
est en cours de réactualisation. En effet, alors que l'espérance de vie s'accroît dans les pays occidentaux, les
cas de diabète, d'hypertension, d'obésité, de cancers se multiplient ; la consommation de médicaments
explose. Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne ou aux États-Unis, des médecins et des biologistes
explorent une autre piste : le jeûne. Les résultats sont étonnants. De jeunes biologistes de l'université de Los
Angeles renversent les idées reçues et démontrent par la biologie moléculaire les puissants effets du jeûne. Ils
ouvrent de nombreuses perspectives, y compris dans le traitement du cancer. Si ces scientifiques ont raison,
c'est peut-être notre approche de la maladie et du soin qu'il faudra repenser. A présent, d’autres témoignages
qui viennent d’être récoltés pour réaliser la version révisée de ce documentaire nous sont présentés.

Après des études de médecine à Strasbourg, Laurent Schwartz part aux États-Unis. Il est
chercheur au National Cancer Institute puis médecin de 1985 à 1990 au Massachusetts
General Hospital rattaché à la faculté de médecine de Harvard à Boston dans le
Massachusetts, où il se spécialise en oncologie.
Il revient en France en 1990 où il est recruté comme radiothérapeute par l'Assistance
publique - Hôpitaux de Paris (1993).
En 2016, il publie Cancer : un traitement simple et non toxique, l'ouvrage est préfacé par Luc Montagnier.
Laurent Schwartz considère que le cancer est « dans 97 à 98 % des cas une maladie du vieillissement,
métabolique, causée par une digestion inappropriée des sucres, et non génétique ». Il reprend ainsi le travail
d'Otto Heinrich Warburg dans les années 1930. Pour Laurent Schwartz, le cancer serait une maladie
métabolique, alimenté par une défaillance de l’activité mitochondriale des cellules de l’organisme humain