Un gros fibrome utérin chez mon épouse (50 ans) a nécessité une hystérectomie en décembre 2015. L’analyse histologique du tissu prélevé a montré l’existence de cellules cancéreuses appartenant à un sarcome indifférencié. Hiroshima !
« Toute la vie de la famille est de suite impactée. Nous apprenons alors à vivre dans le doute et dans la peur. » C’était le début d’un long chemin de souffrances, de douleurs, de questionnement, de volonté, de courage et de vie !
Les examens radiologiques, PET scan et IRM révèlent des métastases pulmonaires ainsi que 2 ou 3 localisations secondaires.
Mon épouse, étant jeune, elle démarre 6 cures de chimio agressive (Adriamycine, Ifosfamide, Cisplatine) à partir de février 2016 afin de contrôler et éradiquer la maladie. C’était du « napalm » !
Au cours de cette chimio, elle a eu besoin de 3 transfusions sanguines et 1 transfusion de plaquettes.
La chimio fut suivie de 25 séances de radiothérapie pelvienne très bien supportée jusqu’en septembre 2016.
Après ce traitement, le scanner et le PET scan montrent une disparition totale des métastases ! Youpi !
Très rapidement, le contrôle de suivi en décembre 2016 et les suivants montrent une récidive des nodules pulmonaires avec une cinétique de croissance inquiétante. Le traitement préconisé par l’oncologue est une chimio par le Yondelis.
C’est à ce moment que nous avons discuté avec Laurent SCHWARTZ, un ami et une très belle personne, de notre cas. Nous avons mis en place selon ses recommandations, en parallèle de la chimio par Yondelis, le régime cétogène strict et les compléments métaboliques.
La maladie a été figée sans apparition d’autres zones suspectes. Une radiothérapie stéréotaxique pulmonaire a été mise en place à partir du mois de mai 2017.
Il s’en est suivi une amélioration progressive de l’état général de mon épouse et une reprise rapide des activités physiques pour se sentir rapidement en excellente forme physique.
Lors d’un PET scan de contrôle en septembre 2017, un signal suspect apparaît au sein gauche ! Biopsie, analyse et verdict : carcinome canalaire ! Un deuxième type de cancer pourtant très peu probable !
Nouveau parcours de traitement (tumorectomie en décembre 2017, chimio par TAXOL + Herceptin puis radiothérapie). Cet épisode, bien que douloureux fut plus supportable que la toute première chimiothérapie. Le stade de ce deuxième cancer et son traitement optimal par chirurgie, chimio et radiothérapie laissait beaucoup d’espoir de guérison.
L’espoir est présent, la vie reprend son cours et les projets d’avenir reviennent.
Fin avril 2018, des céphalées intenses et des vomissements ont nécessité l’hospitalisation de mon épouse et après examen (IRM et Ponction Lombaire (négative à ce moment)), il y avait suspicion de carcinose méningée. Un traitement par cortisone pendant 21 jours a été suivi. Une IRM fin mai diagnostiquait une carcinose méningée majorée et la ponction lombaire indiquait des traces de cellules suspectes. Le PET scan de suivi du sarcome ne montrait pas d’anomalies métaboliques.
Des traces de cellules suspectes ! y en avait-il ? un peu ? beaucoup ? N’avons pas tous des cellules suspectes ?
Carcinose méningée = traitements palliatifs et ….
Pourquoi l’organisme de mon épouse s’acharne à lui envoyer des signaux de cette violence ? Beaucoup de changements dans la vie s’imposent alors naturellement. Beaucoup de choix deviennent évidents, clairs. Il devient impératif de se débarrasser de l’inutile, de tout ce qui est toxique. Mais cela appartient à chacun de nous d’évaluer ses cailloux et de s’en débarrasser.
Mon épouse a démarré à ce moment-là une prise régulière de ClO2 et de (ClO2 + DMSO sur la peau) ainsi qu’un traitement par viscum album (3 injections par semaine) et son état s’améliorait de jour en jour.
L’IRM de juillet 2018 montrait une régression du contraste méningé et l’analyse de la ponction lombaire était négative. Il s’en est suivi une période d’observation et de contrôles réguliers.
L’état de mon épouse s’améliorait doucement et les dernières analyses (mi-mai 2019) sont positifs.
L’oncologue suppose que l’épisode méningitique serait probablement dû à une source virale. J’espère qu’il a raison. J’espère en plus que cette histoire appartient maintenant au passé et que nous ne le saurons jamais.
Mon épouse poursuit, avec des doses moindres, pour quelques temps le ClO2, le viscum album (3x/semaine) et la prise de bleu de méthylène. Son état général est bon. Nous sommes heureux de pouvoir voyager et profiter de la vie.
Ce que nous pouvons dire c’est qu’il ne faut absolument pas se résigner et continuer toujours à se battre par tous les moyens. Le régime cétogénique a été un tournant dans l’état général de mon épouse. Il a « boosté » son énergie et lui a permis de passer la chimio par TAXOL avec un minimum d’effets secondaires. Le traitement métabolique a certainement aidé mais c’est difficile à quantifier. En parallèle des traitements oncologiques et des compléments extérieurs, mon épouse a toujours été suivie par une ostéopathe et un médecin acuponcteur. Elle a eu régulièrement des séances d’hypnose (plusieurs fois par semaine) pour évacuer le stress et les tensions et apprendre la résilience. Le médecin de famille, très ouvert d’esprit, a toujours été présent auprès de nous. Son aide est toujours rassurante et indispensable.