Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.
Je peux résumer l’histoire de ma maladie en six citations clefs.
Un éternuement géant m’a donné un cancer de œsophage !
Je cuisinais, et l’effort qu’il a fallu pour bloquer l’éternuement a fait des spasmes dans tous les muscles de mon dos, avec comme résultat un lumbago monstre.
C’était tellement sévère que l’ostéopathe n’a pu rien faire, mais m’a envoyé voir mon généraliste pour des anti-inflammatoires.
L’effet secondaire de ceux-ci était un reflux gastro-œsophagien, qui a perduré pendant des mois, et m’a donné de plus en plus de mal à avaler. Croyant que c’était une infection, j’ai essaye un jeûne à l’eau de trois jours, qui n’a rien fait.
Une endoscopie a révélé que l’obstruction était un “carcinome épidermoïde”.
Première citation: Le chirurgien gastrique m’a dit “Vous allez manger beaucoup de glaces…” et j’ai pensé, “Ce type n’a jamais entendu parler d’Otto Warburg!”
J’ai donné mon accord à une chimio et des rayons minimaux, afin de “me préparer pour la chirurgie”, tout en me décidant sans rien dire d’ajouter au moins un régime cétogène à tout ça.
Anne s’est avérée superbe en préparation d’aliments que j’ai pu avaler— elle a inventé des soupes merveilleuses, passé des ragoûts au robot, sélectionné des fromages, fait de la guacamole, choisi des pâtés. Je dois ma survie a ses efforts.
J’ai ajouté trois tasses de thé vert par jour, pour contrer l’angiogenèse, et autant de curcuma que j’ai pu mélanger avec toute notre nourriture, puisque c’est renommé pour ses propriétés anti-cancéreuses.
Après la chimio et les rayons, j’ai souvent eu des amas de nourriture coincé pendant jusqu’à 48 heures—quand on a soif, quand on a faim, ça, c’est dur!
J’ai informé l’oncologue radiothérapeute: “Je suis un régime cétogène. J’ai lu des récits d’un certain nombre de survivants qui l’ont fait.”
Seconde citation: “Ceux qui ont essayé un régime cétogène et qui sont morts n’ont jamais rien écrit!”
Le chirurgien gastrique m’a informé “La bonne nouvelle: nous pouvons vous opérer ! Le traitement a marché exceptionnellement bien—la tumeur a vachement rétréci.”
J’ai demandé “Et si la chirurgie ne s’avère pas nécessaire ? ”
Troisième citation : Il grogna, “Ne vous leurrez pas. Un cancer de l’ œsophage, ça s’opère TOUJOURS!”
La chirurgie proposée était brutale : découper le tiers inférieur de mon œsophage et le coin supérieur de mon estomac, et puis recoudre les deux bouts ensemble. Elle m’aurait laissé avec un reflux pour la vie—pas la meilleure idée du monde, à mon avis.
À cause d’une confusion avec le scan suivant, j’ai annulé la chirurgie. Et puis l’hôpital m’a perdu de vue… Ce n’est que deux ou trois mois plus tard que j’ai obtenu les résultats du scan, et pris rendez vous de nouveau avec l’oncologue.
Quatrième citation: “Vous n’avez fait que la moitié du traitement!”
J’ai suggéré encore des tests, vu qu’on était à sept mois après le diagnose et cinq mois après le dernier traitement.
Les résultats étaient tous négatifs. En ce moment, l’oncologue m’a donné ma cinquième citation:
“Vous êtes une vraie tête de mule!”
Je lui ai demandé si j’avais eu tort… Sa réponse : “Non…”
Courant juillet, après encore des tests, il m’a donné ma dernière citation: “Je n’aime pas y aller, mais vous êtes guéri.”
I can sum up my experience in six key quotes.
A giant sneeze gave me oesophageal cancer!
I was cooking, and the effort to block the sneeze caused all the muscles in my back to lock up, resulting in a terrible bout of lumbago.
It was so bad that the osteopath could do nothing, sending me to my GP for anti-inflammatories.
The side effect of those was gastro-oesophageal reflux, which persisted for months, and gave me more and more trouble swallowing. Thinking it was an infection, I tried a three-day water fast, which didn’t help.
An endoscopy revealed that the obstruction was squamous cell carcinoma.
First quote: The gastric surgeon told me “You’ll be eating a lot of ice cream…” and I thought, “This guy has never heard of Otto Warburg!”
I agreed to minimal chemo- and radiotherapy to “prepare me for surgery”, resolving privately to add at least a ketogenic diet to that.
Anne was superb preparing foods I could swallow— inventing terrific soups, food-processing stews, selecting cheeses, making guacamole, picking pâté. I owe my survival to her efforts.
I added three cups of green tea every day, to counter angiogenesis, and as much turmeric as I could mix into all our food, as it’s renowned for its anti-cancer properties.
After the chemo- and radiotherapy, I often found food getting stuck for up to 48 hours—tough when you’re hungry and thirsty!
I told the radiation oncologist: “I’m following a ketogenic diet. I’ve read accounts by a lot of survivors who did that.”
Second quote: “The ones who tried a ketogenic diet and died never wrote anything!”
The gastric surgeon told me “The good news is, we can operate on you! The treatment has worked exceptionally well—the tumour has shrunk hugely.”
I asked “And what if surgery proves unnecessary?”
Third quote: He growled, “Don’t kid yourself! Œsophageal cancer ALWAYS requires surgery!”
The proposed surgery was brutal, involving chopping out the lowest third of my œsophagus and the top corner of my stomach, then stitching the two together. It would have left me with reflux for life—not a good idea, I thought.
Due to a mix-up with the next scan, I cancelled the surgery. Then the hospital lost me… Only a couple of months later did I get the results of the scan, and arrange to see the oncologist again.
Fourth quote: “You’ve only done half the treatment!”
I suggested a further round of tests, now seven months after diagnosis and five months after the last treatment.
The results were all negative. The oncologist then gave me my fifth quote:
“You’re as stubborn as a mule!”
I asked him if I had been wrong, and he replied, “No…”
In July, after yet more tests, he gave me my final quote: “I don’t like to go there, but you’re cured.”