Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.
MISE A JOUR du témoignage de 2016
Lors d’un scanner pour douleur abdominale, il est découvert de façon fortuite une lésion de mon rein droit. Un nouveau scanner et une IRM confirment la présence de cette lésion tissulaire suspecte qui mesure 3.5 cm.
Le 1er juillet 2015, je subis une néphrectomie totale droite avec curage au C.H.U. de Bordeaux. Le résultat du prélèvement est sans appel : Carcinome rénal à cellules claires de grade 3 de Fuhrman, infiltrant le tissus adipeux hilaire et mesurant 3 cm d’exérèse complète (Stade pT3a – invasion de la graisse entourant le rein).
Mes recherches sur internet m’apprennent que selon le grade de Fuhrman, la fréquence d’apparition de métastases est d’autant plus probable que le grade tumoral est élevé. Elle est de 20 % pour le grade 3.
Pour ce qui concerne le taux de survie à 5 ans pour un cancer de ce type et de ce grade est de 50 %
Ce taux tombe à 10 % pour une survie à 10 ans.
Le 25 août 2015, le C.H.U. de Bordeaux me propose un protocole à l’aveugle par soin anti-angéogènique Antunib ou placébo . Je refuse.
Le 2 septembre 2015, j’accepte la mise en place d’un plan de surveillance qui se résume à un scanner thoraco-abdominal-pelvien tous les 6 mois.
Depuis cette date, j’effectue ces contrôles au Centre Hospitalier de la Côte Basque à Bayonne.
En octobre 2015, sur les recommandations d’un ami, je rencontre le Dr Laurent Schwartz à Paris. Cet entretien me fait connaître un homme passionné par ses recherches, abordable, humain et généreux. Je décide d’entreprendre un traitement métabolique associé à un régime cétogène.
Devant l’hostilité de mon docteur traitant, je change de médecin. Ce dernier accepte un contact téléphonique avec Laurent Schwartz. Il assure, depuis, mon suivi localement, tant en ce qui concerne le bon fonctionnement de mon rein restant (toujours en insuffisance modérée) que pour prévenir d’éventuelles répercussions du régime cétogène.
Parallèlement, une diététicienne nutritionniste convaincue de l’utilité de ce régime, programme sa mise en place personnalisée et son suivi. Elle me prescrit, en outre, des compléments alimentaires (huile de lin, magnésium marin, vitamine B6 et Taurine, huile de Colza et vitamine D3).
Voilà donc, mon traitement depuis bientôt trois ans.
A ce jour, je n’ai toujours pas la moindre trace de métastase.
Cet état de fait, associé à mon manque de moyens financiers, m’amènent à réduire la posologie recommandée habituellement pas Laurent Schwartz. C’est ainsi que j’avale tous les jours, 600 mg d’acide alpha-lipoïque et 500 mg d’hydroxycitrate.
Je suis tout à fait conscient qu’au jour d’aujourd’hui, il n’existe pas de médicament préventif du cancer.
Cependant, mon traitement « à minima » pris régulièrement et associé au régime cétogène ne pourrait-t-il pas retarder (ou même empêcher!) une éventuelle récidive ?…Je préfère répondre que l’avenir dira tout.
Confronté au cancer et à ses terribles perspectives, traitement métabolique et régime cétogène me permettent, sans effet secondaire, de ne pas demeurer l’arme au pied. Je maîtrise ainsi mes angoisses et peut continuer à mener une vie normale.
Je sais que si demain, le pire devait survenir avec l’arrivée de métastases, c’est vers Laurent Schwartz que je me tournerai.
Laurent Schwartz à qui je veux, encore une fois, exprimer toute ma gratitude pour sa disponibilité et son écoute. Laurent Schwartz en qui j’ai toute confiance.