Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.
OYHENART Didier
Né le 11/10/1955
Toulouse, le : 10/06/2017
Nous sommes le 31 décembre 2014 et, comme tout un chacun, je sacrifie au réveillon ! Les douze coups de minuit viennent de sonner et nous fêtons la nouvelle année par l’ouverture de quelques bouteilles de champagne.
Il se passe alors quelque chose de surprenant, d’insolite et d’inattendu. Je suis incapable d’avaler une gorgée. C’est coincé, rien ne passe ! au fur et à mesure de la soirée je deviens même incapable d’avaler ma propre salive. J’apprendrai plus tard qu’on appelle ça une dysphagie. Le lendemain, 1er janvier 2015, les choses ne s’étant pas arrangé j’atterris aux urgences de l’hôpital de Rangueil (Toulouse) Après divers examens (radio, scanner, biopsie etc…) et quelques jours d’attente j’apprends que je souffre d’un adénocarcinome bronchique (non à petites cellules) grade III B donc quelque chose de très méchant !
La tumeur (non opérable) fait déjà 6 x 7 cm et compresse l’œsophage d’où la dysphagie ou plus exactement l’aphagie (forme extrême de la dysphagie) car impossibilité de déglutir. S’ensuit la pose d’un port-à-cathéter. L’opération est ratée et s’ensuit 12 jours de coma (pronostic vital engagé) 48 kgs au sortir du coma !
Durant le coma (ça passe ou ça casse) première chimio. Par la suite « je subirai » différents cycles de chimio « j’en croque depuis deux ans et demi » En vrac et dans le détail : carbotaxol, docétaxel, nivolumab (immunothérapie), alimta, navelbine, gemzar, ainsi qu’un protocole de radiothérapie (30 séances)
J’ai également bénéficié de la pose d’une sonde gastrique pour alimentation parentérale afin de festoyer plus à mon aise. J’ai supporté ce dispositif durant 9 mois.
Dés le début en sus des traitements protocolaires je me suis appliqué à prendre différents « compléments alimentaires » pour, d’une part casser les effets secondaires des chimios et d’autre part tenter de me soigner autrement !
J’ai découvert le traitement métabolique à travers le livre de Laurent Schwartz CANCER Guérir tous les malades ? ENFIN.
J’ai commencé le traitement Métabloc en janvier 2016. Traitement que j’applique encore à ce jour. Je peux dire que c’est à partir de ce moment là que les choses se sont stabilisées à savoir que ça n’évolue plus, ou du moins que très très lentement.
Mon dernier scan à été effectué il y a 8 jours et j’ai demandé une pause thérapeutique afin de continuer le Métabloc sans chimio. Dans un mois et demi, nouveau scan afin de : « voir où on en est » dixit la cancérologue !
Je tenais à remercier Laurent Schwartz pour sa disponibilité ainsi que pour sa pugnacité à tenter de faire bouger les choses car ça ne doit pas être « un long fleuve tranquille »
Actuellement je travaille (je suis hypnothérapeute) et je mène une vie on ne peut plus normale.
Voilà, si ce témoignage peut aider à faire avancer le « Schimilblick » j’en serais ravi !
Didier Oyhenart
(PS) pour ceux que ça peut intéresser il y a sur mon site : page Hypnose et Cancer un lien de téléchargement gratuit de formation à l’auto-hypnose ça peut aider !