DNA THUR ET DOLLER VENDREDI 16 MARS 2018
Saint-Amarin – Salle comble au CAP pour la conférence du Dr Schwartz
Une molécule prometteuse pour vaincre le cancer
Dimanche 11 mars, le docteur Laurent Schwartz était de retour au CAP pour évoquer devant six cents auditeurs, les dernières avancées décisives en matière de compréhension et de traitement du cancer.
Daniel Walter, président de Thur Ecologie & Transports, et le cancérologue Laurent Schwartz,
Qui a parlé des dernières avancées dans le traitement du cancer. PHOTOS DNA
« Si notre société n’arrive pas à juguler cette épidémie de cancers, avec chaque année de 385 000 à 400 000 nouveaux cas détectés en France, notre système de santé risque de s’écrouler. Il est urgent d’ouvrir officiellement les portes à des techniques et des idées innovantes », a déclaré, en préambule, Daniel Walter, président de Thur-Ecologie et Transports, organisatrice de cet événement très attendu par les malades et les familles.
« Une molécule infiniment puissante »
Le cancérologue Laurent Schwartz « œuvre pour le bien des malades au développement de traitements novateurs et non toxiques du cancer ». Il a rappelé que « le cancer est une maladie simple liée à la fermentation du sucre ». C’est l’effet Warburg décrit par le médecin physiologiste, biochimiste du même nom dès 1924.
Ces deux dernières années, le cancérologue s’est intéressé au dioxyde de chlore utilisé avec succès par des malades pour traiter leur cancer. « C’est une molécule connue et caractérisée, extrêmement petite et infiniment puissante. Elle passe partout, est active sur les cellules cancéreuses qu’elle détruit selon un mécanisme proche de celui de la chimiothérapie ».
« Quelque chose de nouveau et de simple »
Le dioxyde de chlore associé à l’acide alpha-lipoïque, à l’hydroxycitrate et au régime cétogène (riche en graisses, limité en protéines, et pratiquement sans sucres) constitue une alternative peu onéreuse et non toxique, défend le médecin. C’est une thérapie non-violente. Ses effets sont rapides, dès deux semaines. Le dosage des marqueurs tumoraux doit être fréquent et régulier pour contrôler l’évolution de la maladie. Les résultats cliniques observés sur neuf patients (trois adénocarcinomes de la prostate, deux glioblastomes, trois adénocarcinomes du pancréas, un cancer du sein) sont très encourageants. « Il existe quelque chose de nouveau et de simple pour remplacer et suppléer la chimiothérapie et traiter le cancer à court ou moyen terme, si la société civile bouge ! », a résumé le docteur Laurent Schwartz.
Si d’aventure cette seconde rencontre, après celle de février 2017, s’inscrit dans une trilogie, la troisième devra logiquement s’intituler, a conclu Daniel Walter : « Victoire, nous avons vaincu le cancer ». Une espérance partagée par tous.
Saint-Amarin – Conférence : Témoignages
« Soyez acteur de votre propre guérison »
« Soyez acteur de votre propre guérison » a conseillé Ghislain Hufschmitt.
Francis Taulelle et Ghislain Hufschmitt ont en commun d’avoir affronté le cancer et décidé de « choisir leur parcours de soins » en suivant les préconisations du docteur Schwartz.
« Mon cancer a été mis sous contrôle » a annoncé Francis Taulelle atteint d’un cancer agressif de la prostate d’emblée métastatique en août 2016 et dont le témoignage est paru dans les DNA du 1er mars.
« Je devrais être enterré »
« Je devrais être enterré à l’heure où je vous parle ! » a déclaré Ghislain Hufschmitt, un Colmarien de 50 ans. Le 1er décembre 2016, il apprend qu’il est atteint d’un « carcinome épidermoïde infiltrant la base de la langue… », autrement dit une tumeur de 4 cm et des métastases des deux côtés du cou.
Il se tourne alors vers son homéopathe qui lui conseille la lecture du livre du docteur Schwartz. « J’ai, dès le début du mois de décembre, débuté le traitement métabolique (associations de médicaments et de compléments alimentaires) en y associant une alimentation cétogène stricte ».
Un professeur ORL consulté évoque une échéance de vie très courte, des soins palliatifs à court terme. Pour ce spécialiste, la méthode du docteur Schwartz relève du charlatanisme. L’oncologue et le radiothérapeute qui suivent Guislain appliquent « les protocoles, rien que les protocoles »… et les hostilités thérapeutiques de la médecine moderne débutent le 28 décembre 2018 avec de la chimio et de la radiothérapie.
Très rapidement, il lui est impossible de parler, boire ou manger. À l’hôpital des poches de nutrition à base de glucides lui sont proposées pour s’alimenter. Il les refuse.
Le personnel du service d’oncologie connaît peu ou minimise l’impact des glucides dans le traitement du cancer. Sa femme lui a donc préparé des repas cétogènes sous forme liquide qu’il s’injectait directement dans l’estomac.
Le 16 mai 2017 un scanner de contrôle indique que la tumeur et les métastases ont disparu, le résultat est confirmé le 8 août 2017 par un second scanner. Le 1er septembre 2017, il reprend le travail à temps plein, se remet au sport en octobre ; il s’entraîne trois fois par semaine en vue d’un semi-marathon !
« Soyez acteur de votre propre guérison, ne vous laissez pas faire ! » a-t-il conseillé. Ghislain Hufschmitt est persuadé, sa femme également, que les rayons et la chimiothérapie n’auraient pas eu raison de ce cancer, sans la prise de compléments alimentaires associée à une alimentation cétogène stricte.