par Dr Laurent Schwartz | Mai 9, 2020 | Témoignages, Traitement métabolique
Bonjour,
Je me permets de vous contacter, d’abord pour vous remercier de vos recherches, mais aussi pour témoigner et vous apporter le « feedback » nécessaire à vos recherches.
Ma maman, âgée de 77 ans, a été diagnostiquée d’un lymphome de bas grade, suite à une IRM du bassin, effectuée pour d’autres raisons. Il était classé stade 4, disséminé.
Il est important de préciser qu’elle avait déjà eu un lymphome diagnostiqué en 1994, avec une bosse sur le front. Ce dernier avait fait l’objet d’une biopsie, révélant son caractère malin. Ma Mère avait alors suivi un traitement en micro-immunologie, et avant de se faire opérer, avait demandé une deuxième biopsie qui s’était avérée… négative !
Plus d’alerte pendant 25 ans, ce qui semble assez courant dans les lymphomes à bas grade, jusqu’à cette IRM de 2019.
Abasourdi par cette nouvelle, j’ai commencé mes recherches et découvert vos travaux sur le traitement métabolique, et les travaux de Thomas Sigfried. Elle a suivi pendant ce temps le parcours de soin «normal», avec une biopsie, rendez-vous chez l’oncologue, etc… la machine implacable se mettant en marche !
J’ai commandé l’AAL et l’hydroxycitrate sous forme composée, de marque Vit’all+ (500mg de Carnicia et 100mg d’AAL par gélule). Le dosage n’est pas celui qui est recommandé, mais il faut savoir que ma mère prend déjà beaucoup de médicaments, et je souhaitais limiter la complexité du « traitement »…
Elle a donc commencé le 4 septembre 2019 à prendre deux gélules par jour (donc 600 d’hydroxycitrate et 200mg d’AAL), avec aussi du Xaventin (germe de blé fermenté).
En accord avec son oncologue, elle n’a pas entamé de traitement invasif (chimio ou radio), l’évolution du lymphome étant lente.
Il est à noter que ma maman est persuadée que la biopsie réalisée dans l’aine a entraîné une dissémination, car elle s’est retrouvée peu de temps après un nodule sur la cuisse et un autre sur le front !
Je lui ai conseillé par ailleurs de prendre de la vitamine D3 et de la vitamine K2 mk7, afin de booster ses défenses immunitaires. Suivant moi-même avec succès un régime cétogène depuis 2 ans, je lui ai conseillé de faire de même, mais elle n’a pas souhaité s’ajouter cette contrainte… elle ne prend aucun autre traitement pour son lymphome. Je lui avais commandé du bleu de méthylène, mais elle n’a pas supporté la première prise et n’a pas ré-essayé !
En ce début mai 2020, elle vient d’avoir une analyse de sang afin de suivre l’évolution, et les résultats sont surprenants : sa vitesse de sédimentation revenue à la normale, et le dosage des protéines spécifiques sont proches de zéro (0,1) ! Elle n’a par ailleurs aucun symptôme de sa maladie…
Si besoin, je pourrai vous communiquer les résultats détaillés, mais je tenais avant tout à vous remercier pour vos recherches, et pour la diffusion large de celles-ci sur les médias modernes.
Bien cordialement.
Olivier DAVY
par Dr Laurent Schwartz | Avr 24, 2020 | Communication, Fondation
Chers amis,
La Fondation Guérir du Cancer vient de publier un point d’activité, et certains d’entre vous m’ont demandé de vous en dire un peu plus. Je le fais bien volontiers.
Comme vous le savez, malgré tous les obstacles qui m’ont été opposés, j’ai voué ma vie à soigner le cancer. Avec tous ceux qui m’ont accordé leur confiance, nous avons pu progresser dans la connaissance du cancer et dans le combat contre cette maladie.
J’ai, bien sûr, une pensée toute particulière, et émue, pour ceux, si nombreux, qui nous ont quittés tôt trop, après avoir courageusement lutté, et avant de voir l’aboutissement de nos efforts.
Je pense aussi à vous tous, malades et proches de malades, pour lesquels et aux côtés desquels nous devons continuer à chercher sans relâche, à expérimenter, à approcher toujours plus près des traitements qui nous aideront, enfin, à reléguer cette maladie au rang des pathologies d’antan ou des affections pleinement curables, de celles dont on ne meurt plus, ou presque plus. Nous devons continuer le combat de toutes nos forces et de tout notre cœur.
C’est notamment pour nous aider à gagner ce combat que la Fondation « Guérir du Cancer » a été créée il y a quelques mois.
Cette Fondation, j’en suis convaincu, est une opportunité formidable pour développer des actions de plus grande portée que celles que nous avons pu mener jusqu’à présent. C’est pour cette raison que j’ai soutenu et accompagné cette démarche de Fondation, car je veux, dans l’intérêt de tous les malades, que nous puissions aller plus loin, beaucoup plus loin.
Cette Fondation a été créée en octobre 2019 par des personnes désintéressées qui, comme moi, poursuivent l’objectif de développer les traitements métaboliques contre le cancer ; par des personnes que je connais, et en qui j’ai toute confiance. Toutes les parties prenantes de la Fondation ont en commun de croire en nos recherches et de vouloir les faire aboutir conformément à son projet philanthropique que nous menons sous le contrôle de la Fondation de France, sous la direction indépendante d’un comité exécutif ainsi que sous la validation technique et éthique d’un comité scientifique.
Cette Fondation est, selon moi, essentielle pour l’avenir des recherches sur les traitements métaboliques que nous voulons faire aboutir. Notamment parce qu’elle peut subventionner tous types de démarches scientifiques utiles à notre approche métabolique, entre autres celles d’associations ou d’universités, quelle qu’en soit l’origine.
Mais je veux insister ici sur un point essentiel : cette Fondation ne pourra soutenir des projets que s’ils sont engagés avec toute la rigueur scientifique requise – ce que vérifie son comité scientifique -, et s’ils respectent les réglementations applicables, notamment en ce qui concerne les droits des malades, les essais, la protection des données personnelles, etc.
Et cette rigueur, j’y tiens tout particulièrement, car ce n’est que grâce à elle que les traitements métaboliques, dans lesquels nous plaçons tant d’espoir, pourront sortir de l’anonymat – voire de l’indifférence – dans lequel les défenseurs des traitements dits « conventionnels » veulent les maintenir envers et contre tout. Prouver avec les moyens et les règles de la science que nous avons trouvé, voilà tout l’enjeu !
La Fondation est récente, car elle n’a que 6 mois d’existence. Et pourtant, elle travaille activement, depuis le premier jour, sur des pistes des plus intéressantes.
Ces dernières semaines, je n’ai pas pu m’y consacrer totalement, car je me suis porté volontaire pour soigner les malades du Covid-19, ce qui explique que je n’aie guère eu la possibilité de communiquer auprès de vous, notamment dans un contexte largement perturbé par le confinement.
Mais j’entends revenir sur ce qui a été mis en route par la Fondation.
- Fin 2019, la Fondation a donné son accord de principe au financement de recherches relatives aux « inhibiteurs de l’enzyme SCOT ». Cette approche, comme un certain nombre d’entre vous le savent maintenant, vise à empêcher les cellules tumorales de se nourrir des cétones qui sont générés par le corps soumis à un régime cétogène. Dans la continuité d’un travail de recherche bibliographique réalisé et publié par le Professeur Maurice Israël, un protocole d’essais a été rédigé puis soumis à différents laboratoires. A ce jour, hélas, aucun d’entre eux n’a formulé de réponse permettant d’entreprendre les essais. Mais nous n’entendons pas renoncer, et les personnes en charge de ce dossier poursuivent leurs efforts pour aboutir le plus rapidement possible à un accord avec un laboratoire et à l’engagement d’essais ; des essais qui, pour être concluants, devront en tout état de cause respecter des protocoles très stricts et qui, par conséquent, risquent de prendre du temps.
- Début 2020, la Fondation a financé le lancement de recherches menées par le Professeur Mario Jolicoeur au sein du laboratoire de biochimie de Polytechnique Montréal sur le « Rétablissement d’un métabolisme basal chez les cellules cancéreuses par génération contrôlée d’oxygène singulet afin de favoriser leur apoptose». Son titre peut dérouter, mais cette étude s’intègre pleinement dans l’avancement de nos recherches. Elles doivent aboutir à une meilleure compréhension de la possibilité de stimulation de la respiration des cellules cancéreuses par la génération contrôlée d’oxygène mitochondrial. Est en jeu l’amélioration de la connaissance des mécanismes de combustion des sucres dans les cellules tumorales. Le succès de cette recherche pourrait donc permettre de belles avancées des traitements métaboliques du cancer.
- Parallèlement à ces recherches, des travaux ont montré qu’une vieille molécule comme le Bleu de Méthylène lève l’effet Warburg. Ce traitement s’accompagne d’un ralentissement de la croissance cellulaire. L’effet inhibiteur de croissance est d’autant plus puissant que le Bleu de Méthylène est administré avec de l’acide lipoïque. Ceci conforte l’addition du Bleu de Méthylène au traitement métabolique. Ce travail a été publié dans une revue internationale à comité de lecture.
- En outre, toujours au plan des traitements métaboliques, il m’apparaît impératif d’acquérir une meilleure connaissance de l’ensemble des approches thérapeutiques identifiables à travers des pratiques d’automédication.
L’université de Bordeaux, représentée par le Professeur Pascal Ragouet, a donc entrepris, avec le soutien de la Fondation, l’élaboration d’une étude observationnelle visant à identifier les meilleures pratiques d’automédication des malades du cancer.
Des questionnaires, déjà construits mais qui entreront bientôt en phase de test ainsi que de validation par des professionnels de santé et des juristes, seront envoyés à des malades, volontaires pour cette étude, afin d’identifier, en fonction des pathologies qui les affectent, quels sont les traitements qu’ils ont suivis, avec quels résultats, quels éventuels effets secondaires, etc. … Le tout, autant que possible, et s’ils le souhaitent, sous le contrôle de leur médecin traitant. Ces questionnaires seront envoyés ensuite 4 fois pour suivre l’état de ces malades.
Les résultats de cette étude devraient bénéficier aux malades du cancer et nous aider à progresser dans la connaissance des traitements métaboliques de façon beaucoup plus globale. Ce processus sera également beaucoup plus rapide que l’exécution de simples essais ponctuels, voire d’essais cliniques sur de nouveaux traitements bien trop lourds et coûteux à mener.
Cette étude prendra environ 1 an parce qu’elle est encadrée par des dispositions législatives et réglementaires nombreuses et strictes, et qu’elle exige, de la part de ses promoteurs, la plus grande rigueur scientifique. C’est sous ces conditions que ses résultats pourront présenter une valeur certaine vis-à-vis du monde médical puis, en conséquence, être reconnus et publiés. J’espère ainsi que vous toutes et tous pourrez partager plus librement vos pratiques d’automédication avec le corps médical.
Chers amis, je reste, plus que jamais, focalisé sur ma vocation de guérir du cancer. J’accepte bien volontiers toutes les collaborations, mais aussi toutes les confrontations d’idées de la part de mes collègues médecins et scientifiques du moment qu’elles sont menées dans un esprit constructif. A vous malades, nous devons d’avancer le plus vite possible pour éclairer la science au service de la lutte contre le cancer.
Je sais que certains d’entre vous contactent la Fondation pour trouver des médecins à consulter. Malheureusement, la Fondation n’a pas les moyens de réaliser ce travail d’intermédiaire ou de recommandation, et je ne peux moi-même vous aider à ce titre. Vous m’en voyez bien désolé.
Avec la Fondation, nous essayerons de publier le plus régulièrement possible un point de situation concernant tous les dossiers intéressants, pour faire part de nos travaux en cours, de nos difficultés mais aussi de nos succès.
Je nous souhaite, à toutes et tous, bon courage en cette période difficile, ainsi que de rester mobilisés dans cette lutte contre le cancer qui nous réunit depuis tant d’années.
Avec mon amitié,
Laurent Schwartz
par Dr Laurent Schwartz | Avr 11, 2020 | Médias, Témoignages
Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.
Ce livre raconte mon histoire, l’histoire d’un homme insouciant menant une vie heureuse à Miami, qui, d’un coup, va basculer dans le cauchemar de la maladie dont le seul nom fait peur : le cancer. Le mien est incurable, ou plutôt les miens car la prostate, les os et les ganglions lymphatiques sont touchés. Malgré le très mauvais pronostic de mes oncologues j’ai décidé que je ne mourrai pas du cancer. Vous pensez que c’est impossible ? Pourtant je devrais être en soins palliatifs ou mort au moment où j’écris ces lignes. Le fait est que je ne me suis jamais senti aussi bien depuis des années. Cet ouvrage retrace ma quête pour essayer de survivre plus longtemps et je l’espère guérir. Tout ce que j’ai mis en application dans cette optique se trouve dans ce petit livre-témoignage, que j’ai écrit avant tout dans le but d’aider et de redonner espoir à tous les malades, abandonnés comme moi à leur triste sort par la médecine officielle.
Ce livre est disponible sur Amazon en format Kindle
par Dr Laurent Schwartz | Avr 10, 2020 | Covid-19, Régime cétogène, Traitement métabolique
Je ne peux que remercier grandement le Dr Schwartz.
Résumé de l’évolution et des traitements d’un Adénocarcinome. Le 10 avril 2020
Après une semaine avec le Covid-19
Diagnostiqué en 2007. PSA pré-op : 4,8.
Prostatectomie radicale + curage ganglionnaire en mars 2008 PSA post-op 0,44 ; tumeur pT3b N1 Mx Gleason 9.
Échec opératoire et traitements adjuvants hormonothérapie (Zoladex) et radiothérapie 48 séances. PSA retombe à 0,01 plus ou moins indétectable, j’évite la chimio.
Hormonothérapie programmée pour 3 ans.
Dès le début je fais énormément de bicyclette (une heure/j/ à fond) j’évite les sucres et je pratique le jeûne de 3 jours.
Arrêt de l’hormonothérapie en Juillet 2011 ; en Juillet 2013 reprise PSA 0,21.
Retour à 0 jusque début 2016 le cancer devient hormono-indépendant.
Changement d’hormonothérapie pour le Décapeptyl 11,25 que je prends toujours.
Depuis mi-2016 je suis différentes combinaisons avec le traitement métabolique de Laurent Schwartz. Régime cétogène +/- strict et metformine 2,5 gr/jour lors d’arrêts de régime cétogène. Puis essai de dioxyde de chlore à fabriquer soi-même avec une prise toutes les 2 heures nuit et jour. C’est vraiment difficile.
Le PSA monte et descend mais reste au-dessous de 1 jusque 2019.
L’été passé, lassé de 11 années de traitements divers je n’ai rien fait malgré un PSA le 27/6 de 3,42, (j’avais osé stopper l’hormonothérapie 1 trimestre, j’ai donc repris). Au contrôle du 29/8 PSA : 10,20.
Je prends le régime strict cétogène et le traitement métabolique : acide alpha lipoïque 3 X 600mg/j ; Hydroxycitrate 3 X 500mg/j, j’y ajoute du bleu de méthylène à raison de 4 prises de 90 mg chaque 6 heures. (Demi-vie 5h30)
Début 9/19 l’oncologue me laisse 1 mois à ma demande.
Le 16/10 je suis à 9,70 je revois l’oncologue interloqué, la courbe ascendante est stabilisée.
Je sais pertinemment que passé 8 un PSA post-op qui triple en un mois signifie une généralisation rapide l’oncologue veut des chimios je refuse et demande un mois.
J’avais mal suivi le régime cétogène ! trop de gras et trop de protéines. (ça fait des glucoses)
Après le 7/10 je suis toujours en hormonothérapie, je prends des vitamines D et B6 et B12 et C. Le bleu de méthylène. Mais là je fais attention pour mon régime et j’ajoute 2 x 850mg de metformine /J au traitement métabolique.
Résultat le 18/12 PSA 3,71.
Avec les fêtes j’ai légèrement abandonné le côté strict. Le 27/02 PSA 4,15.
Donc depuis début février, même traitement sauf metformine à 3 x 850mg/j avec régime plus libre. Résultat PSA du 06 avril (il y a 3 jours) 3,72.
Mais le 28 mars début de montée de température, crampes articulaires et musculaires, les 29/30/31/ et O1 /02 avril température autour de 38, pression au niveau de la gorge, pas de difficulté réelle de respiration, appétit faible mais présent. Je n’ai pas arrêté le BM/4/j/80mg.
J’ai stoppé le métabloc et la metformine. Reprise dès le 4 avril.
Le Jeudi déjà la température baisse et redevient normale le vendredi. Les urines avaient perdu leurs couleurs (étrange) retour de la couleur le jeudi. Les urines deviennent plus colorées que la normale.
Lundi 6 avril passage à l’institut Bordet de Bruxelles (prise de sang PSA) impossible de se faire tester.
Passage aussitôt aux urgences et tri de l’hôpital St Pierre (100m plus loin) explications devant plusieurs médecins et auscultations qui vous admettent à l’étape suivante, je suis donc allé jusqu’à l’étape final où après mes explications et le traitement que je suis et ai suivi, après encore une auscultation (je toussais encore) cette médecin a conclu à un Covid-19 positif, m’a conseillé de continuer mon traitement qui l’étonnait (je fais partie des groupes à risque, 70 ans, métastases, antécédents pulmonaires).
Nous serons le 10 avril dans deux heures et je me sens en pleine forme, et je travaille tous les jours dans mon jardin.
Merci Dr Schwartz !!!
Yann Patou